Après L’appel de Cthulhu et le Trône de Fer, les Jeux de Cartes Evolutifs se multiplient au gré des publications. C’est au tour du monde de Warhammer d’être représenté dans Invasion, le nouveau jeu de Edge Entertainment. Plongeon dans le Vieux Monde…
   Première constatation, ce jeu est avant tout la simulation d’un combat acharné entre deux factions ennemies bien décidées à brûler la capitale de l’autre. Des races sont représentées, qui tournées vers le Chaos, qui tournées vers l’Ordre dans un aspect très manichéen tout à fait dans l’ambiance Warhammer. Dans la boite de base, les Hauts Elfes et les Elfes Noirs sont en minorité car il seront renforcés dans la future boite Compagnon. Cependant, il y a bien assez de différences pour s’amuser. Chaque joueur dispose devant lui d’un plateau, représentant sa ville à défendre, découpé en trois zones distinctes, le Royaume, les Quêtes et le Champ de Bataille. Le reste est affaire de cartes mises en jeu. Plusieurs types de cartes existent, les Unités qui peuvent se battre, les Tactiques qui sont autant de manœuvres de bataille, les Quêtes qui apportent des récompenses lorsqu’elles sont accomplies et enfin les Soutiens qui sont autant d’objets, d’armes ou de bâtiments pouvant renforcer la défense. Bref, de nombreuses possibilités de constitution de decks pour autant de parties différentes.
   Mais passons au déroulement du jeu. Tout tourne autour de la puissance des cartes, aussi appelé Pouvoir. Par exemple, les ressources dépendent du score de Pouvoir des cartes placées en zone Royaume. La phase de pioche, également, permet de tirer une carte par Pouvoir disponible dans la zone Quête. Ensuite, les cartes sont mises en jeu, dans la zone de son choix, en dépensant ses ressources. Car, dans Invasion, pas de cartes à activer pour en jouer d’autres, mais des pions à utiliser et à défausser. Dans la rubrique Pouvoir, il y aussi le nombre de dégâts infligés à l’ennemi au cours des batailles. Une capacité «clé» dont il faut tenir compte en constituant son deck de départ.
   Au moment de jouer, chaque protagoniste doit choisir entre préparer ses unités pour la bataille, les envoyer accomplir une quête ou les utiliser, face cachée, pour développer une zone ce qui permet d’augmenter de un son nombre de point de vie. Autant dire que les décisions sont à prendre la tête froide et qu’il faut s’efforcer de toujours déstabiliser l’adversaire par des actions auxquelles il s’attend le moins possible.
   Une variante intéressante inédite dans Invasion, celle nommée Draft! Elle consiste à la création de decks de manière dynamique et ludique où chaque joueur essayer de récupérer les meilleures cartes tout en obligeant son adversaire à perdre les siennes. Tout cela en utilisant des cartes spécifiques, bien évidemment. Ceci accompli, le jeu peu commencer avec les decks construits en mode «craft». Mauvaise partie en perspective pour celui qui n’a pas réussi à retenir les bonnes cartes!
   Pour résumer, Invasion est un jeu de cartes sensiblement différent des autres et qui promet de nombreuses parties mouvementées à ses joueurs. Bonne bataille!