Le jeune Teppei pensait intervenir pour sauver celles qui étaient montrées du doigt comme sorcières tout en ne croyant pas un mot de ces accusations mais il doit déchanter et se rendre à l’évidence: les événements surnaturels se multiplient! Les chasseurs font des cartons mais le vent est en train de tourner. Rinko en particulier s’est ensorcelée elle-même pour se donner les moyens de faire subir un sort horrible à ses tourmenteurs. Malgré cela, un de ceux-ci refuse de ployer, se remet de ses blessures continuellement et repart à l’attaque. Il y a donc de la magie dans l’air dans les deux camps!
Les scènes d’horreur se succèdent, Kei Kusunoki jouant habilement d’insectes, de sang qui gicle et de gros plans hurlant pour provoquer l’émoi. Au final, il y a peu de gore et pourtant grâce à une mise en page sombre, variée, dynamique, et quelques scènes plus détaillées, le récit mené tambour battant impressionne. Le jeu des expressions est également remarquable, le graphisme les mettant bien en valeur. Les pirouettes du récit en fin de volume rehaussent encore l’intérêt de cette mini-série marquée par des personnages charismatiques ainsi qu’une tonalité bien sombre et violente.