La confrontation d’un Rei déjà condamné et de Yuda, stratège obsédé par la beauté, va finir de façon tragique comme attendu mais également un peu ridicule. Ken dans son périple va ensuite recroiser une personne qui a eu une énorme influence sur sa destinée et encore une fois, notre héros va lui être redevable, de même qu’à un Raoh déchu mais qui n’a renoncé à rien. Surtout dans ce volume, Ken va lutter contre l’empereur sacré, un combattant qui a survécu aux plus grands et qui est suivi d’une armée conséquente de violents et cruels serviteurs. Comme le dictateur utilise des enfants kidnappés pour se construire un mausolée dans cette époque post-apocalyptique, notre héros ne peut laisser passer. Mais le Hokuto Shinken semble avoir des limites, à la grande surprise de son héritier officiel, Ken.

Les confrontations sont étonnamment rapides dans cet opus, surtout au vu de l’importance qu’ont les deux adversaires sérieux que le héros affronte. Buronson a opté pour une avance à marche forcée, la tension en est considérablement amoindrie. Dommage de ne pas exploiter plus certains personnages. Tetsuo Hara se retrouve à gérer pas mal de physionomies au design proche. La mise en page est très serrée, les cases chargées de détails. Peu de cases vraiment spectaculaires cependant, suivant en cela la voie choisie par le récit.