Résumé :

Engagé dans une agence de sécurité privée japonaise chargée de lutter contre les félins, des créatures capables de se déplacer au travers les circuits électroniques, Taba Yôichi en vient à douter des véritables intentions des fondateurs de la firme qui l’emploie.

Avec ses collègues et alliés de l’agence, Yôichi essaye tant bien que mal de rallier l’île  où se trouve le site originel de la Kagura Society pour y trouver des informations qui permettraient d’y voir plus clair.

Leur yacht s’engage dans une zone maritime dont ils apprennent un peu tard qu’elle fait l’objet d’une opération militaire : l’arraisonnement d’un sous marin nucléaire américain dont les félins ont pris le contrôle.

La responsable de la manœuvre militaire (une ancienne connaissance !) ordonne la destruction du navire « étranger » !

 

Notre avis :

Considéré comme un des grands spécialistes du manga d’action, Itô Akihiro (Wilderness) ne trahi pas sa réputation avec ce treizième album de Geobreeders, marqué par une épopée maritime grandiose.

Pendant que You slalome brillamment entre les tirs des escorteurs et destroyers des forces maritimes de défense, les données mises à jours par la restauration par Maya de la mémoire de « numéro deux » entraine  de sérieuses altercations entre les membres de la fine équipe épaulant Yôichi.

Mésententes et révélations en tout genre n’épargnent pas non plus les autres protagonistes de cette série dont on pourra regretter le rythme de parution anarchique qui affecte la compréhension du scénario en est de fait affecté.

Les dessins donnent un résultat esthétiquement marquant et quasi irréprochable.

Impossible de rester impassible devant la maitrise dont fait preuve l’artiste en ce qui concerne le trait et le découpage. Itô Akihiro mérite la comparaison de son travail avec celui du cinéaste John Woo (Les références au septième art sont par ailleurs nombreuses dans ce manga).

Geobreeders  va à cent à l’heure, c’est un shonen où l’action explose dans tous les sens!

Espérons qu’il ne faudra pas attendre trop longtemps avant que la suite ne paraisse chez Doki-Doki. On reste vraiment sur notre faim à l’issu de ce volume qui voit le mystère s’épaissir encore autour de la Kagura Society.

Si vous ne connaissez pas encore, n’hésitez pas à  vous procurer l’intégrale de cette série dynamique et extrêmement sympathique !