Alexandre Grant, milliardaire américain, président de la compagnie « Amazonian Wood », part pour le Brésil où il vient d’acquérir de nouvelles terres afin de développer son commerce de bois tropical et la production de biocarburant.
Il y rencontre Anne Cendras, scientifique française, qui ne partage ni ses idées, ni ses façons de faire. Elle l’accuse d’irresponsabilité envers la nature que lui et ses semblables détruisent, polluent, maltraitent.
Des bouleversements écologiques mondiaux viennent vérifier les dires de la scientifique et de son équipe. Il semblerait que les hommes aient beaucoup trop profité des ressources naturelles de Gaïa, la terre mère et qu’à son tour, elle veuille leur faire payer leurs excès et leurs abus.
Malgré leurs divergences d’opinion, ils vont se retrouver à leurs dépends à lutter ensemble pour la survie de l’espèce humaine.

Ce livre nous met d’emblée dans une réflexion vis à vis de l’exploitation que nous faisons de notre planète, sans morale ni jugement. Il nous interroge sur notre façon de gérer les ressources qui nous permettent de vivre aussi aisément et sur les différences entre pays riches et pays pauvres.
Il se lit très facilement, sans lourdeur. Les différentes questions soulevées dans le livre trouvent toutes, au fur et à mesure, leur explication.
Les nombreux rebondissements permettent de nous tenir en haleine tout le long.
Les évènements écologiques, assez proches de ce qui pourrait réellement se passer, donnent de la crédibilité à l’histoire.
Un bon moment de lecture, distrayant, prenant, mais qui amène aussi à réfléchir sur notre façon de gérer notre planète et sur l’avenir de notre espèce.