Résumé :

La Terre, à court de ressources naturelles, a été abandonnée par ses habitants partis coloniser l’espace. Ceux-ci après de longues années trouvent refuge sur une planète qu’ils ont baptisé Terra II. Quelques siècles plus tard, les militaires fomentent un coup d’Etat, afin de renverser la famille royale. La princesse royale Balti, avec l’aide de son Orang-outan, Bakou-Nine parvient à s’échapper au grand désespoir des insurgés qui dés lors se lance dans une expédition afin de la retrouver coûte que coûte.
Tif, la fille du cuisinier du palais, s’est embarquée clandestinement dans la navette qui se fait abattre à quelques kilomètres du village de Pablo, modeste campagnard qui va voir sa vie bouleverser.

Notre avis :

Laurent Verron et Cric (scénario) déjà associés par le passé sur la série Boule et Bill(le dessinateur a succédé Roba), initient avec ce premier tome de Fugitifs sur Terra II un projet ambitieux : une volonté de publier régulièrement des histoires en deux tomes, réservées à un public le plus large possible.
On ne peut nier un plaisir certain à lire le premier épisode de la série. La suite est prévue pour novembre 2009.
Le récit met en scène des personnages vraiment attachants et pioche allégrement dans le creuset SF (on pense entre autre à la Guerre des étoiles : Bakou-Nine faisant office de Chewbacca, croisé avec un Terminator), en réservant des situations classiques avec une simplicité et une fraicheur bienvenue. L’humour est une composante non négligeable de l’histoire.
Le dessin plus aéré de Laurent Verron, le nombre peu important de cases, ne semble pas être le principal obstacle au succès de la série, où l’on peut trouver, quoique les auteurs se défendent de vouloir passer un quelconque message, des thèmes sociaux d’actualité forts (l’écologie par exemple).
En proposant cet album a un prix moins élevé, la maison d’édition Dargaud a mis toutes les chances du coté des deux hommes qui essayent d’adapter leur style aux méthodes de travail des mangas.
Une initiative qui laisse interrogateur, mais à laquelle on souhaite de rencontrer le succès que mérité par l’enthousiasme de Laurent Verron et Cric.