Dans un futur indéterminé, suite à diverses catastrophes naturelles, la Terre est devenue en grande partie inhabitable. L’humanité vit regroupée dans des cités recouvertes d’un dôme qui n’ont que peu de contacts entre elles, et le passage d’une cité à l’autre est strictement réglementé. Romdo est l’une de ces villes-dômes. Les humains y coexistent avec des robots appelés AutoReivs qui servent à contrôler les faits et gestes des citoyens. C’est un « paradis où les émotions ne sont pas requises », et tout y est entièrement contrôlé et régulé. Le crime y est inconnu, jusqu’au jour où un mystérieux virus du nom de Cogito frappe les AutoReivs, les dotant de conscience. Des meurtres se produisent alors au sein de la cité. Re-l Mayer, jeune inspectrice appartenant au Bureau Civil du Renseignement, est à la poursuite d’un mystérieux meurtrier. Un soir, un étrange message annonçant « l’Éveil » apparaît sur son miroir quelques secondes avant qu’elle ne soit attaquée par un être fantomatique et difforme…
Image: Image d’excellente qualité et très contrastée.
Son: Piste japonaise stéréo 2.0, sous-titrage en français.
Suppléments: bandes annonces, galerie, génériques sans crédit.
À notre avis: Produite par le Studio Manglobe, Ergo Proxy est une série de science-fiction adulte et très sombre qui a bénéficié de talents de choix: Shuko Murase (Witch Hunter Robin, Gundam) à la réalisation, Dai Sato (Casshern, Wolf’s Rain) pour le scénario et le character designer Naoyuki Onda (Blue Gender, Hakkenden). Tant au niveau de l’ambiance que du scénario, Ergo Proxy fait partie des meilleures séries actuelles. Tout ici est soigné et original, jusqu’au passage d’un épisode à l’autre ponctué par le magnifique Paranoid Android de Radiohead…