Les Dictonius, mutants aux redoutables pouvoirs, ont été capturés et isolés dans des laboratoires de l’institut Kazukawa par le gouvernement. Lucy, jeune mutante psychotique, parvient à s’évader mais, touchée à la tête par une balle, perd la mémoire. Elle est recueillie par deux adolescents, qui la rebaptisent Nyu. Mais le gouvernement lance une équipe de nettoyage à sa recherche pour l’éliminer…

Image: Image excellente qui met parfaitement en valeur l’univers de la série.

Son: Deux pistes stéréo en français et japonais, de très bonne qualité.

Suppléments: rapport de l’institut Kazukawa avec artwork, interviews et descriptions (presque) scientifiques…

À notre avis: Série ultra violente que l’on n’attendait plus en France, Elfen Lied ferait presque passer Bersek pour un conte de fée. Ici, c’est véritablement le retranscription de l’horreur dans l’univers enfantin qui soutient toute la série, contraste d’ailleurs mis en scène dès le début par un générique sous forme de tableaux (empruntés à l’œuvre de Gustave Klimt) représentant l’amour et la paix avant que la série nous jette littéralement au milieu de flots de sang et d’horreurs qui ne semblent jamais atteindre de paroxysme. L’univers d’Elfen Lied est glauque, oppressant, choquant et le scénario va très loin, n’essayant à aucun moment d’épargner le spectateur. Série originale avant tout, Elfen Lied reprend tous les codes de l’horreur, sans oublier la petite touche Ecchi, mais avec une histoire très intéressante et des personnages dont la psychologie n’a pas été laissée de côté au profit de l’hémoglobine.