Si vous faites partie des nombreux joueurs ne pouvant peindre leurs figurines par manque de temps ou de dextérité, Didier Arnold met ses talents à votre disposition.

 

      Khimaira: Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

Didier Arnold: Demandez à un artiste de parler de lui, vous obtiendrez un grand silence; demandez-lui de parler de sa passion, il sera intarissable!

Rôliste, Figuriniste, j’ai attrapé le virus il y a une quinzaine d’années. Mais une présentation idéale serait de dire que je suis comme les Nains: barbu, consciencieux, aimant le travail bien fait et solide. Quand je ne peins pas, je lis des romans, des B.D. et Khimaira!

 

K: Comment est née votre Société: l’Atelier du Mercenaire?

DA: L’idée était en gestation depuis des années. Lors de mon licenciement économique, j’ai estimé le moment venu de me lancer. En cherchant sur Internet, j’ai trouvé peu de propositions pour peindre des armées complètes, beaucoup ne peignent que quelques figurines pour exposition. Il manquait dont un service de peinture dans ce domaine: je l’ai fait.

 

K: D’où vient cette passion de peindre des figurines?

DA: Enfant, Lego et Playmobil étaient souvent repeints au feutre indélébile (rire). Puis il y a eu diverses maquettes. Plus tard, j’ai débuté le jeu de rôle où il fallait peindre l’unique figurine représentant son personnage. J’ai pris plaisir à chercher LA figurine pour finalement m’essayer à la conversion. Tout naturellement, les wargames avec figurines se sont imposés.

J’ai appris sur le tas avant d’affiner les techniques de base au gré de mes lectures et de l’expérience jusqu’à développer ma technique. Tout est bon pour apprendre: regarder ce que font les autres, discuter avec des joueurs et des artistes…

 

K: Quelles sont vos techniques, si elles ne sont pas secrètes, bien sûr?

DA: Un bon pinceau, de la peinture de qualité, beaucoup de patience. Sinon, rien que du classique (sous-couche, base, lavis, etc.) en s’adaptant à chaque figurine selon le fini voulu. Mon secret est d’insuffler une étincelle de vie dans la figurine afin de donner l’impression qu’elle va bouger seule. C’est également un défaut que je corrige avec l’âge car passer des heures sur une figurine de jeu ne sert pas vraiment… surtout s’il faut en peindre toute une armée. De plus, avec l’expérience, on peut arriver à de très bons résultats avec des techniques simples.

 

K: Comment travaillez-vous?

DA: Je propose une peinture personnalisée sur-mesure en prônant le dialogue avec le client pour cerner ses attentes. Je fais aussi des conversions de figurines! Tout est possible, il suffit de discuter pour savoir ce qui est voulu… et à quel budget.

Comme je commence à connaître un certain nombre de moyens pour trouver la pièce rare, je fournis les figurines. Mais le client peut également le faire. Auquel cas, il ne paye que le travail de peinture et les frais de port. Il suffit de le préciser à la commande.

Mon site Internet (www.atelierdumercenaire.com) est le meilleur moyen de me joindre. Je prends contact avec le client dès sa demande exprimée. S’il est géographiquement proche, je peux me déplacer ou il peut venir me voir.

 

K: Quels sont vos délais et vos tarifs moyens?

DA: 7 jours ouvrables maximum pour une unité de 10 figurines en 25mm. A partir de la réception des figurines brutes bien entendu. Les délais peuvent être réduits selon le travail demandé.

Mes tarifs sont dégressifs avec la quantité: 9€ pour une figurine 25 mm, niveau jeu; 8€ pour un régiment de 10 pièces ou plus. Je songe aussi à un système de fidélité récompensant mes meilleurs clients.

 

K: Faites-vous seulement de la peinture de figurines?

DA: Non. Je fais aussi des aides de jeu (scénarii, règles maison, etc.) et des décors, comme des îles pour Pirates of the Spanish Main pouvant également servir de collines pour wargames en 10 ou 15mm.

J’ai également de nombreux projets! Dans un futur proche: des tables de jeu, des jeux d’échecs et, pourquoi pas, des crèches de Noël.

 

 

Visuels © Didier Arnold : l’Atelier du Mercenaire