Résumé :
Vexée par les remarques de sa rédactrice en chef qui lui demande de reprendre le manga qu’elle vient de lui remettre, Kotone pousse la porte d’une étrange librairie.
Les deux individus qui tiennent l’endroit, Kanon et Tsukasa, n’apaisent pas son humeur. La mangaka en herbe quitte la boutique encore plus excédée qu’elle n’y ait entrée, en oubliant ses planches !
Lorsqu’elle revient le lendemain à l’Eden, personne ne surveille le magasin. La jeune fille commence à farfouiller à l’intérieur et dans le jardin intérieur auquel elle accède par une porte dérobée.
Surprise par Kanon, elle avale involontairement le fruit de l’une des plantes.
L’attire démon dégage un parfum dont les effets donne son nom à la plante. Kotone devient dés lors la cible des êtres diaboliques de cette nature; ce qui fait les affaires de Tsukasa dont c’est le véritable fond de commerce!
© Ichigo Shiraki / SQUARE ENIX CO., LTD.
Notre avis :
Diabolic Garden est la dernière licence lancée en cette année calendaire par Ki-oon (trois séries inédites sont déjà annoncées pour 2011).
On retrouve chez Ichigo Shiraki, un design et des situations très proches des mangas découverts chez cet éditeur durant 2010.
Une ambiance fantastique détournant des objets ou éléments à priori inoffensifs jusqu’à les rendre malsain et inquiétant (Ici, les plantes croissent jusqu’à devenir des monstres carnivores effrayants).
Des héros aux allures gothiques évoluant dans un monde ou les frontières entre la réalité, l’irréel et la folie sont ténus.
A la différence de Pandora hearts(1), Diabolic Garden s’inspire plus du shojo (un manga ayant pour cible le lectorat féminin) de par un coté romantique prononcé. Kotone, outre son caractère capricieux, se révèle très vite d’un tempérament fleur bleue et ses différentes relations avec la gente masculines deviennent autant de potentielles idylles, en particulier celle qui se dessine Tsukasa, le propriétaire de l’Eden et elle. Genji, le chasseur de démon ne la laisse pas indifférente non plus…
Les scènes de combats sont peu étoffées, leur intérêt réside principalement dans l’apparition d’une nouvelle "monstroplante" plus terrifiante que la précédente.
Un premier recueil d’exposition qui se révèle très sympathique. Deux autres suivront pour clore la série qui paraît condamnée à être assez convenue malgré une bonne qualité graphique et de bonnes idées.
© Ichigo Shiraki / SQUARE ENIX CO., LTD.
(1) Au japon, les deux séries ont fait l’objet d’une pré publication dans le magazine Monthly GFantasy (Gangan Fantasy) tout comme Black Butler ou Superior(une autre série Square Enix éditée par Ki-oon.