Alors que notre mercenaire du désert à fort à faire face aux combattants super perfectionnés adverses, le sacrifice d’un de ses fournisseurs va lui permettre de gagner encore des points dans sa quête à la popularité. La démarche ne plait guère à son assistante Kosuna mais bientôt elle pense à autre chose: en effet Sunabo-zu lui annonce que son apprentissage est terminé! Elle devient mercenaire à part entière et se voit attribuer Mitsuru pour lui enseigner le métier. Kosuna et Sunabo-zu vont désormais suivre des voies indépendantes… Un coup d’état vient nuire aux plans machiavéliques de ce dernier qui comptait sur les élections. Il va dès lors prendre une décision radicale.

La faire-valoir va devenir personnage de premier plan mais c’est toujours Sunabo-zu qui est mis en avant dans ce volume. Les scènes de combat nocturne de la première partie sont tendues, Masatoshi Usune usant de retournements de situation et, graphiquement, de jeux de silhouettes. Un aspect visuel très efficace, repris lors de la confrontation de fin de volume. Cela n’empêche nullement la précision dans les détails, ni d’ailleurs d’accélérer le rythme ou de provoquer quelques explosions. Ce futur post apocalyptique dans le désert connaît une politique troublée et nos acteurs mercenaires y sont maintenant bien liés: les luttes ne risquent pas de s’arrêter dans l’immédiat.