Résumé:

La machination de Mister Fear éclate au grand jour! Trop tard pour Daredevil/ Matt Murdock qui n’a pas vu le coup venir et dont la vie vole de nouveau en éclat alors qu’il venait de retrouver une relative sérénité.
Alors que Hell’s Kitchen, le quartier dont il s’est fait le protecteur, subit une nouvelle vague de violence suite à la mise sur le marché d’une nouvelle drogue inhibant la peur, l’épouse du célèbre avocat se voit accuser de meurtre!

Notre avis:

Un recueil qui débute par un épisode anniversaire, le centième de la seconde série régulière de Daredevil! Un événement qui se traduit graphiquement par le passage remarqué d’anciens dessinateurs du célèbre "tête à corne".
C’est non sans un certain plaisir qu’on retrouve les traits caractéristiques de ténors du comics tels Gene Colan, John Romita Senior, Bill Sienkiewicz (Elektra: Assassin) associé au style d’autres plus récents tel Marko Djurdjevick.
Ce dernier signe une fois encore toutes les couvertures présentées à la fin de ce tome 17, à l’exception des variantes du numéro 100 (On citera celle entre autre de feu Michaël Turner).

Clins d’œil et hommage d’ouverture s’insèrent parfaitement dans le cadre du scénario d’Ed Brubaker (Captain Americain Reborn, Criminal) qui tient toutes ses promesses. L’artiste continue de faire revenir sur le devant de la scène de vieux ennemis de notre justicier aveugle.
Après le gladiateur, c’est au tour de Larry Cranston alias Mr Fear de faire son come-back, épaulé par les Exécuteurs. Assurément il acquiert grâce aux épisodes de "Sans peur" (without fear) une certaine envergure qui lui faisait défaut.
Les démolisseurs sont aussi de la partie sans parler de l’apparition de the Hood, super-vilains qui fait plus que jamais parti de l’actualité Marvel (Panini vient de débuter la parution mensuelle de Dark reign).

Le duo Michael Lark Stefano Gaudiano (Gotham Central) fonctionne toujours aussi bien, leurs talents conjugués donnent à leurs dessins un coté rétro qui colle parfaitement bien à l’ambiance des derniers épisodes.

Contre toute attente le récit devient toujours plus sombre, Daredevil ne cesse de s’enfoncer. Pour rendre la Justice, notre héros en vient à des extrémités de plus en plus violentes. La lecture de ses histoires est désormais réservée à un public adulte.

Un recueil qui ne diminue pas l’intérêt pour une série qui n’a cessé de se marginaliser et qui continue de se distinguer.