Après des suppléments plutôt luxueux à la pagination élevée et à couverture cartonnée, la gamme D&D4 inaugure un nouveau format avec cette série consacrée aux différentes races du jeu. Il s’agit cette fois d’aller à l’essentiel en seulement 32 pages, en couleurs tout de même, pour offrir un panorama complet autour d’une race. Ce sont les Drakéides qui ouvrent le bal, un choix plutôt malin qui sort à la fois des sentiers (trop) battus tout en restant bien connecté à D&D. Les origines draconiques des Drakéides en font en effet une race emblématique du jeu que la 4e édition a de plus bien mis en avant.

Tout commence hélas par un faux pas, une nouvelle de deux pages. Non pas que les nouvelles soient inintéressantes, elles ne constituent pas non plus du matériel de jeu à proprement parler et y consacrer deux pages dans un supplément aussi court est un peu dommage.

La suite est heureusement plus réjouissante, avec quelques pages culturelles précieuses et de nouvelles options d’historique. Celles ci sont présentées par classes et permettent de se faire une idée de ce que peut représenter un membre Drakéique de cette classe. Des historiques sont aussi fournis pour un aspect plus spécifique à cette race, son organisation clanique.

Passons sur les quelques nouveaux objets et talents Drakéiques, peu intéressants, pour aborder les quêtes. Ce nouveau concept permet de donner à un personnage-joueur un objectif court ou long terme que le MJ pourra utiliser pour alimenter sa campagne et créer un lien supplémentaire entre le background du personnage et les aspects ludiques, les quêtes intervenant dans la progression de personnage.

Ce supplément reste au final mitigé. Il offre toujours des idées intéressantes tant pour les joueurs que pour le MJ. Mais il conserve cette orientation catalogue d’options à laquelle la gamme reste collée et qui l’empêche clairement de décoller. Reste qu’à ce prix, pour peu que cette race joue un rôle dans une campagne, il serait dommage de faire de la fine-bouche.