Résumé:

Envoyé en stage dans le monde des humains pour les observer, le prince des démons, Kôjirô Sakura, doit par ailleurs voler l’âme d’un de leur représentant menaçant l’avenir de son monde. Reste à découvrir l’identité de cette menace!

A son arrivée, Jirô est assommé par une balle de base-ball, il est alors recueilli par Hana, l’égérie des enfants du quartier. La jeune fille se prend d’amitié pour le prince. Celui-ci se trouvant à la rue, elle se propose de l’héberger dans l’ancienne pension de famille de sa grand-mère.

 

Notre avis:

Hasard du calendrier, les éditions Ki-oon lancent Crimson Prince quelques semaines après Mad Love Chase paru Chez Delcourt Akata. [Votre serviteur se retrouve à chroniquer les deux!]
Difficile de faire abstraction des différentes similitudes qui existent entre les deux licences. Sentiment diffus qui trouve sa confirmation encore par la suite dans le second tome avec l’arrivée d’Issa Shirogane, le prince loup garou.

La comparaison pourrait tourner au désavantage de Crimson Prince si les tonalités données par leurs réalisateurs à ces séries n’étaient pas, si on laisse de coté le scénario, si distinctes.
Là où Kazusa Takashima propose un style susceptible de rattacher son travail à la bit-lit, Souta Kuwahara fait un shojo qui trouve toute sa signification dans les couleurs acidulées qui servent à illustrer les couvertures de ces recueils.

Alors que Mad love chase, parait plus adulte, privilégiant le fan service et l’érotisme, Crimson prince joue à fond la carte du romantisme et mise tout sur la relation sentimentale qui se noue entre le prince démon et sa logeuse, la pétulante Hana. Platonisme et bons sentiments apparaissent comme une évidence.

Les graphismes épurés, laissent transparaître la même candeur.
On est bien dans un shojo traditionnel, si ce n’est la nature fantastique du personnage principal (pas si démoniaque que ça…).

Au japon, cette série Square Enix, compte déjà huit volumes.
Reste à voir comment va se développer l’intrigue qui parait déjà fortement éventée au bout de huit épisodes même si la lecture du manga reste très agréable.

Crimson prince apparaît comme un titre quelque peu déconcertante si on est inconditionnel des titres phares comme Jusqu’à ce que la mort nous sépare ou Übelblatt), mais qui ne détonne pas complètement de la part de l’éditeur (des séries comme Kamichu!  en est la preuve!).
Les jeunes lecteurs s’y reconnaîtront peut être plus. L’occasion pour d’autres de se laisser aller un peu plus de légèreté.

 

 

Voir la Bande annonce du manga.