Les températures déjà très élevées de ce début d’été grimpent encore grâce à Connie, en passe de devenir la vedette n°1 des éditions Tabou. Après ses exploits du tome 3, notre barbare explore les contrées du nord, plus exactement les terres d’Empalachie, où l’attendent de nouvelles aventures et de nouvelles bites…

À la croisée des chemins entre Robert E. Howard et Bram Stoker (on trouve aussi un clin d’œil à Mary Shelley et son Frankenstein), ce tome 4 injecte une bonne dose de fantastique gothique dans l’univers de pure fantasy où évoluait jusqu’ici la rouquine. Fouettée par les vents glaciaux et les bourrasques de neige, Connie cherchant refuge s’invite dans un sombre château. Chez elle partout où elle passe, la guerrière prend ses aises dans une chambre confortable avant même de faire connaissance avec le maître des lieux — le comte de Tencula ! — et ses trois épouses. De terribles vampires qui, allez savoir, pourraient bien trouver un nouveau sens à donner à leurs existences éternelles en savourant les délices que Connie recèle entre ses fesses et entre ses cuisses. Sous couvert d’humour, Gianluca Maconi défend un porno progressiste aux ébats « inclusifs », où toutes les orientations et combinaisons sexuelles sont de mise (une des épouses du comte vampire est pourvue d’une queue ; dans les cuisines et le village non loin, les mecs s’enculent…), et l’auteur n’oublie pas non plus, au passage, de soulever la question du consentement (Connie à l’auberge éconduit avec vigueur des malandrins trop entreprenants). Visuellement, tout est toujours très coloré et le spectacle fourmille d’imagination (exemple : page 45, pleine vue sur le petit trou béant de Connie investi par le chibre invisible d’un gentil fantôme). Le scénario prend également le temps d’introduire de nouveaux personnages, tous prometteurs, qui prendront de l’importance dans les volumes suivants, d’ores et déjà annoncés. La saga n’est pas près de s’arrêter !

En librairie le 3 juillet 2025.