Hollis Henry, ancienne membre du groupe Curfew a été recrutée par Node, une revue qui lancera bientôt son premier numéro. Rapidement, elle décide de rédiger un article sur le locative art, une nouvelle forme d’art avec laquelle le « spectateur » muni d’un casque connecté à un réseau wifi peut voir, surimposées à la réalité, des œuvres virtuelles en 3D. Mais bientôt, elle découvre que Bigend, le propriétaire de Node a en réalité pour projet de retrouver un mystérieux container. Ce container, d’autres s’y intéressent. La mafia cubaine va y mêler le jeune Tito, tandis qu’un membre d’une des agences de renseignement américaines, en planque avec Milgrim, un jeune tox qui a pour avantage de comprendre le russe, surveille de très près les mouvements de Tito.
Gibson nous entraîne dans une intrigue touffue, dont la plupart des personnages n’en savent pas plus que nous. En se plaçant quasiment à notre époque, Gibson nous propose une vision très pointue de l’évolution que l’informatique peut connaître dans les années à venir et rend plus troublante son intrigue. Plus encore que dans ses précédents ouvrages, il mène une réflexion sociale et semble évoquer une certaine vanité dans les actions individuelles, noyées dans la masse.
Un roman sombre et clairvoyant, une plongée dans les milieux à la marge de la société de manières bien différentes, voici ce que propose Code source.