L’entrevue de Claire et ses amies avec Louvre ne tourne pas vraiment aux retrouvailles joyeuses. L’homme noyautant l’organisation leur fournit des informations mais Claire se méfie, pressentant une manipulation. De son côté, Riful l’abyssale de l’ouest est bien décidée à réveiller la conscience monstrueuse enfouie dans les deux corps amalgamée qu’elle exhibe en trophée. Denève et Hélène, quant à elles, renoncent aux conseils de prudence et vont se frotter à la fois aux guerrières de l’organisation et à Isley, jadis abyssal du nord, qui semble se terrer aujourd’hui, malgré sa grande puissance. Lorsque ses adversaires apparaissent, il est plus aisé de comprendre pourquoi.

Les développements s’accélèrent, sur plusieurs fronts, Norihiro Yagi se fait un plaisir d’augmenter la tension avant de basculer sur un autre groupe de personnages. La mise en page reste plutôt sage, le dynamisme dans les quelques combats est plutôt rendu par une utilisation conséquente des lignes de vitesse. Si Isley bénéficie d’un design élégant, ce n’est pas le cas des abominations, peu ragoûtantes. Le récit découvre certes des aspects nouveaux des forces en présence, mais c’est un peu dommage de suivre la plupart du temps deux caractères assez secondaires par ailleurs.