Thorby est un esclave comme tant d’autres, un enfant vendu à la criée sur le marché de la capitale de l’empire des Neufs Mondes. Son nouveau propriétaire sort de l’ordinaire : ce n’est qu’un mendiant infirme. Un pauvre hère sans le sou qui va enseigner au jeune garçon sept langues, les mathématiques, l’histoire, l’astronomie, l’art de la discrétion et de la mémorisation. Surtout Braslim l’Infirme va adopter Thorby.
Lorsque les services de sécurité s’intéressent aux activités de son père, Thorby n’a plus le choix, il doit fuir la planète, fuir les Neufs Monde et découvrir l’Univers. A la recherche de ses origines il va peu à peu découvrir qui était son père adoptif.
A travers l’histoire d’un jeune garçon, l’auteur se livre à une véritable critique de l’esclavage moderne. Même si le livre date de 1957, ses conclusions restent malheureusement d’actualité. L’esclavagisme persiste dans nos sociétés, souvent loin des yeux du grand public, parfois tout proche mais personne ne souhaite réellement le voir.
L’honneur, le respect de la parole et les valeurs de la famille sont également très présents dans le roman, parfois avec un manque de subtilité regrettable.
La lecture reste agréable même si la fin se laisse deviner dès le deuxième tiers.
Les sociétés décrites sont intéressantes, surtout la Famille des Libres Commerçants, et les remarques de l’anthropologue sur la liberté d’un peuple et son prix pour les individus.
A lire pour le plaisir de l’histoire, mais également pour la réflexion sur l’esclavage.