C’est un réel plaisir que de retrouver Didon et toute sa famille dans la partie africaine de l’empire romain là où ils se sont réfugiés dans leur région d’origine. C’est décidément étonnant de voir comment l’autrice construit son roman. D’autres personnages apparaissent, la famille s’élargit et peu à peu les liens rompus il y a bien des années au moment de la fuite de Didon vont se renouer, s’intensifier, les cousins se retrouver …

On retrouve bien évidemment toute cette ambiance des courses de chevaux avec cet amphithéâtre romain construit à Thugga par un richissime romain espérant attirer la bienveillance de Caligula l’empereur (comme si s’approcher d’aussi près du personnage était une bonne chose). Ainsi l’équivalent du Circus Maximus (imaginé par l’autrice huile précise dans les quelques pages de précision de la fin) sort de terre et bientôt pour sauver leurs écuries familiales Scorpus et son père Barca vont devoir accepter de se retrouver et de faire corps pour gagner et ainsi rétablir l’équilibre financier en grand danger. 

Traîtrises, menace des Romains venus chercher des chevaux et des auriges et qui sait retrouver aussi la mystérieuse princesse disparue lors du premier tome pour Caligula ; querelles familiales, rivalités entre frères, découvertes sur les origines dans un décor de rêve qui nous entraîne loin de l’Urbs. 

Une vraie réussite, l’ambiance, les personnages, les intrigues, tout fonctionne et on aime cette dynastie d’auriges et de dresseurs de chevaux passionnés et passionnants. A découvrir sans hésiter. le tome 1 est ici