Une société du futur, pas si éloignée, un monde où les villes tentaculaires avec des tours de quelques centaines d’étages, rivalisent. Des garages de voitures à la verticale pour gagner de la place et une planète qui meurt peu à peu.
Le héros de l’histoire lui est un jeune adolescent qui va faire la rencontre d’une jeune fille à l’école, lui qui s’était promis de ne plus jamais tomber amoureux. Lui qui vit là haut dans un immense appartement avec son copain Briss qui vient lui tenir compagnie. Hors cette jeune femme pour qui il va tout risquer, tout lâcher est atteinte d’une maladie étrange, elle résume sur sa peau l’état de dégradation de la planète. Une seule solution, diffuser l’information pour provoquer un sursaut salutaire et sauver la planète. Célèste ma planète est une fable écologiste d’une immense poésie et d’une rare densité. Un court texte de quelques quatre-vingt-dix pages d’une efficacité rare, pour croire encore que les hommes même les plus fous sont capables de réagir.
Simple et efficace : à découvrir de toute urgence.
A signaler que Timothée de Fombelle est l’un de nos plus brillants écrivains français. Une plume brillante, énergique, déjà consacré par le diptyque Tobie Lolness, un monde encré déjà dans un arbre en danger, et dont l’actualité est actuellement Vango.