La suite du Peuple des Minuscules :
Souvenez vous, nous les avions découverts avec une jeune fille Midge, douze ans, envoyée chez son oncle dans une propriété à l’abandon, au fin fond de l’Angleterre, et lors de sa découverte du peuple des Minuscules : les Ickris, les Naâides, les Wisps, les Tinklers et les Troggles. Elle avait alors renoué le lien avec le Peuple des Minuscules aux abois. Dans ce second tome, l’auteur nous invite à remonter le temps. Il nous embarque dans l’Angleterre du début de la Première Guerre Mondiale, au moment où la fille de la famille en devient l’héroïne : Célandine.
Ecorchée vive, nous faisons sa rencontre au moment où elle prend la fuite du pensionnat de jeunes filles où elle a été envoyée. L’auteur fait preuve d’un talent de construction particulièrement impressionnant, il va nous entrainer d’un chapitre à l’autre en chahutant la chronologie, les rencontres pour peu à peu nous remettre dans les rails de son histoire et tisser les liens avec le premier tome. On aime l’ambiance du roman qui nous embarque dans cette Angleterre du début de la guerre où l’on sent que comme dans le monde des Minuscules, tout est en train de basculer, plus rien ne sera jamais comme avant.
Une fois de plus Steve Augarde nous embarque dans son histoire. A lire, dévorer, en attendant le tome suivant. Belle découverte, ces deux romans en valent la peine.