Paul a trouvé en Liam Lindhorst, le peintre amnésique, un confident. Troublé par la ressemblance de cet homme avec Julien Soledango, Paul continue de lui raconter son histoire qui le lie aux Candélabres. La source de feu qu’il détient au plus profond de lui et qui lui permet de danser comme nul autre devient de plus en plus prisée par les intangibles. Tout se complique encore pour le beau danseur lorsqu’il devient professeur à l’académie et lorsqu’il découvre le secret de son meilleur ami… De révélations en découvertes, les évènements le dépassent…

Quatre années après la sortie du troisième volet de Candélabres sort enfin l’avant-dernier tome de la série. Et quel délice de replonger dans l’univers sensible et émouvant d’Algésiras En auteure compète, Algésiras réussit autant par le dessin que par le scénario à donner des frissons à ses lecteurs ! Avec des désirs de plus en plus avoués et assumés, et des révélations capitales sur les personnages qui annoncent doucement le dénouement final, cet album nous accroche littéralement de la première à la dernière page. L’historicité des faits à la base de l’intrigue autour des Candélabres et du fameux Liam Lindhorst, se trouve de plus en plus justifiée. Comme pour chacun des tomes précédents, Algésiras construit un scénario parfaitement rythmé entre le passé et le présent de Paul. Grâce à une structure claire et précise, le lecteur se situe exactement dans le temps et l’espace pour vivre avec intensité la fantastique histoire du danseur qui virevoltait comme un oiseau. L’émotion, omniprésente, envahit les pages au fur et à mesure de la lecture et il nous tarde d’en connaître la conclusion, même si celle-ci risque d être plutôt dramatique. Le dessin flamboyant nous transporte tout en douceur et en élégance dans l’intimité du personnage principal avec qui on se surprend à partager les doutes et la solitude. Décidément, Algésiras et ses Candélabres continuent de nous toucher en faisant de ces moments de lecture, des moments magiques remplis de très jolies étincelles…