Résumé:

Alors qu’ils traversent le grand désert pour rejoindre Synesta, la princesse Nina et Cray sont attaqués par un dragon des sables.
Ils sortent sain et sauf de cette rencontre fortuite, mais malheureusement leur véhicule a été endommagé, retardant leur quête pour retrouver Elina, la sœur de la jeune fille.

A l’intérieur d’un chariot abandonné à quelque pas de leur naufrage Nina découvre Ryu.

Cray resté pour garder son bien, la princesse et son nouveau compagnon partent pour la ville la plus proche afin de trouver des pièces de rechange pour le bateau des sables.

Le garçon, quoiqu’amnésique, est habité par la certitude qu’il est lui aussi à la recherche d’une personne.

Ailleurs, l’empereur Dinn-Fou-Lu, premier empereur s’éveille. Son "retour" ne se déroule pas comme il l’avait prévu. Le fondateur de l’Empire est accueilli par Yohn accompagné de ses soldats qui essayent de le tuer.

Notre avis:

Après Tales of Symphonia, Hitoshi Ichimura revient avec une nouvelle adaptation d’un jeu video.
Si l’on reconnaît son trait, au design des personnages principaux, force est de reconnaître que cet univers se révèle très différent de celui qu’il nous a fait précédemment découvrir.

L’ambiance n’est pas totalement inédite.
Cette nouvelle licence de Ki-oon n’est pas sans rappeler Element Line (Mamya Takizaki), première série publiée en France par l’éditeur (qui vient de se terminer il y a peu): la référence aux dragons, de même que la certitude du lien qui existe entre cet animal mythologique et Ryu, n’y sont sans doute pas étrangères.

Breath of fire IV (Capcom) tire ses références de l’heroic fantasy ainsi que de la science fiction.
Le parallèle avec Dune et Star wars est évident.
Une diversité qui permet à l’artiste de démontrer son talent en représentant autre chose que des humanoïdes. La galerie de personnages contient des robots tel qu’Ershin, et des représentants d’un bestiaire très diversifié (Le petit Chino ou bien le personnage de Marlok) parmi lequel un nombre conséquent d’hybrides.
Les décors et arrières plans paraissent, en comparaison inexistants.

Le résultat est véritablement très hétéroclite aussi bien visuellement que du point de vue du scénario, mais il n’en reste pas moins que ce premier recueil a son charme.

Légèreté et humour s’ajoutent à un récit d’aventure trépidant aux inspirations diverses et nostalgiques.