C’est la représentation de Komoda qui va décider du sort de l’humanité: il s’agit de toucher le pilote adverse pour que celui-ci accepte de ne pas tout condamner. La tension est extrême mais lorsqu’elle joue ses notes au piano, la jeune fille finit par accepter son sort, se remémore le miracle que constitue le monde. La médiatisation du concert et du fait que Komoda pilotait le robot géant provoque bien des remous qu’a du mal à contrôler l’autorité militaire. Alors qu’il est prévu de devancer les rumeurs via une interview de Aiko, autre pilote, par son père, célèbre journaliste, une chaîne concurrente met en avant un jeune, le prétendant aussi impliqué. Il devient décidément difficile de répondre aux questions légitimes du public et des puissances étrangères inquiètes devant la technologie mise en œuvre.

La fin de Komoda est traitée de manière particulièrement sensible par Mohiro Kitoh qui change ensuite de registre avec une gamine d’un tout autre caractère. Outre les questions de pouvoir sur l’information, le volume se poursuit sur un nouveau combat qui paraît bien mal engagé. La mise en page est particulièrement statique et cela ne s’arrange guère dans les phases finales. Heureusement l’attention portée sur les personnages ne faiblit pas: les physionomies sont nombreuses et les expressions renforcent bien les moments d’émotion.