Du côté des renforts venus de la Soul Society, Mayuri offre un visage assez inquiétant. Il apparaît curieusement serein en sachant que c’est Kenpachi qui se bat pour secourir Ichigo, notre personnage principal. Le combat entre le malabar qui se la joue pirate et Nnoitra qui se prétend invulnérable prend des tournures dantesques alors que chacun révèle ses forces décuplées. Ce sont deux bêtes féroces qui s’affrontent, l’espada se faisant pousser des bras supplémentaires, chacun jouant de la faux, tandis que le sauveteur semble atteindre l’extase au fur et à mesure que la puissance de leurs coups augmente.

Peu de réels développements de l’histoire dans ce volume, si ce n’est à la fin qui fait avancer un peu les choses. Tite Kubo se concentre largement sur le combat autour d’un Ichigo immobilisé. Du coup, le dynamisme est au rendez-vous, même si l’inventivité est en deçà de ce qu’on aurait pu attendre d’un si grand nombre de pages. On notera cependant deux ou trois cases très noires et décalées qui sont d’heureuses initiatives mettant remarquablement en valeur la sauvagerie de Kenpachi.