La Terre vient juste de s’arrondir, Dieu de partir. Les anges qui ne l’ont pas suivi perdent leur pouvoir peu à peu. Deux d’entres eux découvrent qu’en générant la foi chez les hommes, afin de mieux la briser, toute leur puissance revient.
L’angelot au bon fond accompagne presque malgré lui Merlin l’archange pour guider les hommes dans la voie de la religion. De l’avènement du monothéisme au vampirisme moderne, en passant par la mise en place de l’inquisition, les deux emplumés pilotent toute la destinée spirituelle de l’espèce humaine dans l’unique but de se nourrir.

Une fée un peu naïve et un elfe noir ont une dispute amoureuse, rien d’extraordinaire sur une Terre encore plate où les créatures magiques sont la norme, et les presque humains des rejetons que les malheureuses familles touchées par cette horreur cachent comme un secret honteux, quand ils ne les noient pas à la naissance.
De cette dispute va découler une Quête (une vraie avec héros, araignée géante, visite de mines oubliées peuplées de monstres enflammés et tour maléfique), et la naissance de l’humanité.

Sous ce titre trompeur, Blanche-Neige n’apparaît pas, sont regroupés deux romans de Catherine Dufour : Merlin l’ange chanteur et l’immortalité moins six minutes respectivement les tomes 3 et 0 (oui zéro, une préquelle) de la série Quand les Dieux buvaient.
Les références sont toujours aussi nombreuses (Pratchett, Jackson et son Seigneur des Anneaux, …), l’humour omniprésent et les intrigues toujours aussi décalées.
Les deux histoires se concentrent sur peu de personnages, avec une étude du relationnel plus poussée que dans les deux autres romans de la série.
La postface de l’auteur annonce la possibilité d’un cinquième titre pour compléter la trilogie en quatre parties. Espérons que ce sera le cas, et pourquoi pas le début d’une longue série à la Terry Pratchett.