Les fans le savent, le nouveau Ponti est arrivé avec le retour de la mauvaise saison, sorte de petit éclair lumineux dans la grisaille. Et cette fois-ci on retrouve Blaise , on a presque envie de dire notre Blaise, et sa bande de poussins jaunes aux noms imprononçables et du coup on ne retient que celui de Blaise le poussin masqué !
Bon là c’est la catastrophe (ou Kastatroffe en pontissien) lorsqu’un orage éclate et détruit la maison des poussins : pan la foudre ! Et le pire pour nos malheureux poussins c’est que cet espèce de… de Kontrôleur de Kastatroffe débarque pour exiger un permis de cata, comme si la situation n’était pas assez difficile comme cela. Et comme bien évidemment les poussins l’ont pas il exige qu’on lui paie La Mende (l’amende pour les terriens). Panique à bord et vous allez adorer ce torrent de poussins partis à toute allure pour échapper au monstre et à la punition et pour récupérer la fameuse Mende ! L’occasion une fois de plus de voyager dans un monde où les arbres parlent et sont dotés d’une vie étonnante, de faire la connaissance d’Akumulotte la cousine de Pétronille (ouf elle n’a que 34 petits), d’atterrir dans une cuisine dont les feux de joie chatouillent les marmittes et dont la cuisinière ronronne comme un gros chat. Une ville champignon, quelques ploufs chez le Peuple de l’eau, une ou deux recherches chez Miltone Myriapage, l’arbre livre et hop tout le monde prend l’air : toujours impressionnant cette masse de poussins à l’abordage …
Des mondes surgis, familiers et nouveaux à la fois et une quête qui se termine par l’implosion de la bête et la construction d’une nouvelle maison ! Non mais, comme si notre poussin masqué était du genre à s’en laisser compter. Et comme un plaisir vient rarement seul, les poussins se paie une partie de toboggan sur le cou d’Aglaé la girafe avant un dodo dans leur super dortoir reconstruit. On referme ce nouvel opus avec un petit soupir de plaisir, le sourire aux lèvres et le sentiment qu’on pourra y revenir pour y découvrir les détails oubliés poussés par la gourmandise d’aller trop vite vers le dénouement et aussi celui indescriptible d’être dans un monde merveilleux et familier qui nous fait du bien ! Il n’est pas encore dans votre bibliothèque ? Mais qu’attendez vous donc ?
Illustrations © L’école des loisirs. Claude Ponti. Merci pour l’autorisation. Tous droits réservés !