La petite équipe de Guts et de ses compagnons est en bien mauvaise posture au niveau du port, celui-ci étant envahi par une horde de créatures malintentionnées. Heureusement les atouts de la petite sorcière Schierke sont nombreux et elle va parvenir à lancer un sort redoutable. C’est alors qu’un sorcier ennemi fait son apparition, sorte de fakir manipulant l’eau et créant des tornades. Guts va devoir se résoudre à se métamorphoser, malgré le risque de basculer dans la sauvagerie. Et ce n’est que le début, une entité surpuissante faisant son apparition dans les rangs adverses.

Ce tome permet à Kentaro Miura de mettre un peu plus en avant la petite sorcière en l’associant plus étroitement à Guts. L’équipe atypique acquiert ainsi plus de cohésion, Serpico ne reculant pas non plus face au danger. Les adversaires n’ont pas vraiment de design élaboré mais leur apparence est efficace. C’est l’armure noire de Guts qui fait l’objet de l’attention, dans une version hybride. La mise en page souligne son noir inquiétant et de mauvais augure qui se détache nettement et augmente la tension lors des combats. L’heure n’est guère à l’humour et même les quelques remarques de Puck n’éloignent pas l’idée que le héros puisse être entraîné dans une folie destructrice ou terrassé par les puissances adverses.