D’ordinaire, dans les romans mettant en scène des extraterrestres vivant sur notre Terre, ceux-ci n’apparaissent qu’aux travers des indices découverts par le(s) héros essayant de les démasquer. Le lecteur ne voyant lesdits non-humains que du point de vue de leur(s) semblable(s) menant l’enquête. Dans Backdoor, c’est en partie le contraire puisque, dès les premières pages, le lecteur découvre les extraterrestres pour mieux suivre leur vie dans l’ombre. En parallèle, l’histoire se trouve portée par un agent du GEEPANI (descendant des GEPAN, SEPRA et GEIPAN) ainsi que par une jeune femme amoureuse d’un non-humain.
Au fil de la lecture, le lecteur comprend rapidement que les extraterrestres, aux allures parfaitement humaines, se sont noyés dans la foule de notre planète depuis des décennies. Adeptes de la non-violence de part leur évolution, ces Kaas (c’est le nom de leur race) préparent en secret la Grande Révélation. À savoir, leur rencontre officielle avec les humains du monde entier. Hélas, le premier groupe réuni pour débattre des modalités de leur démasquage disparaît sans laisser de trace. Attaque humaine ou autre complot interracial? Là est la question, et force est de constater qu’elle maintient le lecteur en haleine jusqu’à la fin du roman.
Backdoor est un honorable divertissement lorsqu’il est lu à la manière d’un simple livre de science-fiction. Cependant, il recèle une part non négligeable pouvant attirer le regard du lecteur curieux. Véritable roman-vérité dans un style proche du défunt Jimmy Guieu, Backdoor reprend la thèse des extraterrestres mêlés à la population mondiale depuis des décennies. Christel Seval c’est d’ailleurs fortement inspiré des textes ummites pour rédiger son livre.
Après tout, il est fort probable que nous ne soyons pas les seuls êtres intelligents dans l’univers. Il est donc aisé d’imaginer que des non-humains se révèleront à nos yeux. Reste une unique question: vont-ils atterrir un jour futur… ou un jour passé?
Gardons l’esprit ouvert aux différentes hypothèses et l’avenir nous le dira.
Bonne lecture!