Ce quatrième album est tout à fait dans la lignée des précédents : flamboyant et énergique, permettant à l’artiste de déployer toute son habileté à la flûte, aux whistles et au uilleann-pipe.
On retrouve donc avec grand plaisir le jeu débridé et furieusement entraînant de Michæl McGoldrick, servi par des arrangements efficaces. Le seul reproche que l’on pourrait faire à cet album serait justement que le style est désormais rodé, et donc un peu moins surprenant pour les fans de la première heure. La seule innovation notable est que Michæl McGoldrick se prend à pousser la chansonnette le temps d’un titre. Mais il faut espérer que cela restera une tentative unique, car l’expérience dépareille quand même un peu par rapport à l’ensemble. Sinon, comme d’habitude, il est entouré des excellents musiciens qui forment son groupe : Dezi Donnelly (fiddle), Donald Shaw (claviers), James Mackintosh (batterie, percussions), John Joe Kelly (bodhran), Parvinder Bharat (tabla), Neil Yates (trompette), Ed Boyd (guitare), Ewen Vernal (basse) et Che Beresford (batterie). On notera également la présence de nombreux guest-stars, en particulier celle de Donnal Lunny.