" Rousseau, le personnage principal, se réveille couvert de bandelettes dans une chambre d’hôpital, la mémoire vide. Il entend parler d’un bus piégé, d’une femme tombée sur lui dont le corps lui a sauvé la vie. On lui rend ses papiers de chien, le voilà dans la rue. Autour de lui, des chiens à la mine patibulaire, des affiches désignant l’espèce féline comme l’ennemi à combattre. Parvenu à l’adresse indiquée sur ses papiers, Rousseau ne reconnaît toujours rien. Mais sa “ mémoire blanche ” lui permet de regarder le monde avec un esprit neuf. Commence alors une longue quête teintée de fantastique, dans cette ville hostile où les murs poussent le temps d’un songe. Il croise à plusieurs reprises une licorne, qui semble vouloir l’aider et lui confier une mission qu’il devine, peu à peu. Mais comment vaincre cette guerre qui ne dit pas son nom ? À la recherche d’une réponse, Rousseau traverse la ville, échappe à des pièges, rencontre des samouraïs, des flics, des rêveurs, des êtres perdus au fil des rues. Il embarque aussi pour l’île aux Pères dans l’espoir vain de savoir qui il est, d’où il vient. Il croise un faux père, finit par se souvenir de l’attentat, mais sans retrouver son propre passé. Alors, convaincu qu’il est désormais et pour toujours ce nouvel être “ à la mémoire blanche ”, il agit. Il se découvre ainsi d’étranges pouvoirs, comme celui de traverser les murailles et le temps, ou celui de faire fondre les armes… Son aventure l’amène à se poser cette question essentielle aujourd’hui : peut-on encore changer le monde sans violence ? Source Sarbacane