Résumé:

Déterminés à empêcher Genos à perpétrer un mortel coup d’éclat, Kiriku et Makumo se rendent à Sheruto.

Les douze apôtres réunis là-bas ignorent que les deux apprentis masterpièces ont survécu à leur précédente attaque.

Sur place les deux compères croisent Enimeni, l’amie d’enfance de Kuori. Cette dernière, maître charpentier se refuse à admettre la malveillance du leader du Genos.

Chacun des membres de l’organisation terroriste se lance dans l’édification d’un obélisque autour de la Tour de Babel dont la construction fait l’orgueil de Sheruto.
Autant d’éléments qu’il faudra que Kiriku et Makumo conquièrent pour contrecarrer les plans de Genos !

 

Kuori, la leader du Genos

Notre avis :

Si l’intrigue paraissait quelque peu hésitante dans ces premiers tomes, on ne peut que constater que malgré les similitudes persistantes avec d’autres séries du même genre Artelier collection a définitivement pris son essor et emporte notre franche adhésion.

On aborde ce sixième tome de la série avec un véritable enthousiasme.

Yen Hioka a su insuffler à l’univers qu’il a créé une identité propre, et on s’y immerge de nouveau avec beaucoup de plaisir d’autant que la galerie de personnages ne cesse de s’étoffer avec la découverte successives des douze apôtres que sont amenés à combattre Kiriku et Makumo.
Contre toute attente le scénariste continue de surprendre le lecteur en faisant le choix pour le moins original, bouleversant sans cesse la composition des représentants du bien ; au point qu’on en vienne à douter du succès futur de leur entreprise.Kiriku s’effondre après son combat avec Ill et Sugar, Fey qui se joint à Makumo prévoit que ce dernier ne reverra pas son compagnon avant longtemps!

L’ambiance s’appesanti dans ces épisodes (ce sixième recueil rassemble les numéro 18 à 21), même si l’humour subsiste, principalement au travers l’ingénuité de Makumo.
La série se démarque assurément de ce fait alors qu’elle aborde un passage somme tout assez classique occasion de combats répétitifs.

Même constat en ce qui concerne le graphisme, le trait s’affirme et paraît plus sûr (surtout si on s’en réfère aux bonus et épisode pilote d’Artelier collection T1 & 2), même si dans l’ensemble le dessin reste simple. Yen Hioka utilise le travail des trames avec parcimonie.

Le tome 7 est annoncé pour le mois de mars, et on est pas encore lassé d’Artelier Collection!

Ill et Sugar