Résumé:

 

Makumo, rêve de remporter le concours du meilleur tailleur organisé par le roi de Clothes.
L’apprenti couturier espère rentrer par la même occasion en possession de la paire de ciseaux d’un des célèbres maîtres artisans d’Artelier.
Les "master pièces" apparaissent lorsque le monde à besoin d’eux. Leurs miracles et faits d’armessont entrés dans la légende!

 

Avant même d’avoir véritablement débuté, le concours s’achève sur décision royale: un étrange concurrent est déclaré vainqueur!

Alors que la foule crie au scandale, Makumo s’introduit dans le palais, bien décidé à tirer au clair la situation!

 

 

Notre avis:

 

A l’approche de l’été, les éditions Ki-oon n’ont eu de cesse de nous proposer de nouvelles séries, avec en point de mire la Japan expo (à partir de demain (1er juillet) et jusqu’au 4 juillet 2010).

 

Assurément, Artelier collection (les deux premiers tomes sont sortis ensemble en mai) tranche par rapport à d’autres séries sorties récemment et largement inspirées d’Alice aux pays des merveilles (Alice au royaume de cœur et Pandora heart (dont nous reparlerons prochainement) qui sortira en juillet en même temps que le tome 3 d’Artelier collection).
Ce shonen issus des écuries Square Enix, en cours d’édition, compte 9 recueils au Japon

Yen Hioka nous offre une intrigue inspirée de la fantasy dont la candeur de son personnage principal et les situations rapportées ne sont pas sans rappeler, dans un premier temps, des séries mélangeant aventures et humour, telles que One piece (Eiichiro Oda) ou Satan 666 (Seishi Kishimoto).
Une impression que confirme le style graphique qu’adopte l’artiste qui illustre son scénario.

Ce sentiment se mitige au fil du temps, les aventures du premier volume apparaissent comme des "épisodes test", et certains indices laissent deviner une intrigue plus complexe et moins mièvre qu’il n’y parait à première vue.

Dés le tome deux apparaît un complot dont les ramifications risquent fort de toucher l’ensemble d’Artelier et laisse entendre des rebondissements dignes de Full Metal Alchemist (Hiramu Arakawa).

Makumo devient le bras droit de Kiriku, qui lui a sauvé la vie, et prend la route pour de futures péripéties au travers tout le continent!
La caste des Masterpieces se révèle également plus complexe.
On découvre qu’il en existe de différentes natures en fonction des pouvoirs des artefacts qu’ils mettent en œuvre.
Ces derniers prennent des formes diverses et variés (Paire de ciseaux, pique à glace).
Leurs mises en œuvre varient selon la "technique", le "style" et la "volonté" de leurs propriétaires (des explications caractéristique du genre).

Même constat pour ce qui est du trait et de la mise en page, Yen Hioka fait preuve de plus en plus d’assurance au fil des planches et affirme son trait.

On s’interrogera toutefois sur l’opportunité à abandonner les personnages comme la princesse Frea, Satin, et le jeune Ulf, que l’on venait à peine de découvrir, tout en espérant les voir revenir prochainement.
L’auteur, comme le prouve les bonus des deux premiers recueils, aime à recycler ces personnages (cf le "pilote" du tome 1 et "Jeu mortel" qui clôt le second).

Une série qui se met en place tranquillement et qui pourrait se révéler un futur classique du genre!