Les différentes factions fourbissent leurs armes pour Kralizec , l’affrontement final. A bord du non-vaisseau, le ou les traîtres sont de plus en plus actifs, le Bene Gesserit se prépare à affronter les machines qui, elles mêmes, se réjouissent de leur avènement proche.

 

La saga Dune devrait tirer sa révérence finale avec ce dernier tome qui laisse pourtant la possibilité d’une suite. Comme pour le précédent tome, la qualité est largement inférieure à la saga originale, et les longueurs sont nombreuses. Clairement, les deux ouvrages auraient pu n’en faire qu’un seul. Passez-vous également de lire les citations en exergue de chaque chapitre tant elles sont mièvres. La fin elle-même, si elle surprend, est un peu rapide, plate et décevante.

 

Encore une fois, ce tome est à réserver aux fanatiques de l’univers de Dune (dont j’avoue faire partie) qui sont prêts à supporter la déception de ne pas retrouver le génie de Frank Herbert. La fin de ce cycle laissé en suspend par la disparition de son auteur, bien que n’étant pas à la hauteur des espérances des lecteurs, a le mérite d’exister.