Mai 2009, quatre faisceaux lumineux venus du cosmos tombent simultanément aux Etats-Unis, au Groenland, au Sénégal et en Turquie.Ceux qui s’aventurent à l’intérieur sont confrontés à différents phénomènes, ce qui intrigue et inquiète les autorités mondiales.Après des années d’enquête et de découvertes diverses, Jacob Kandahar, l’homme le plus intelligent au monde, Hannah Osternik et Ardell Clayton décident, en 2012, de traverser successivement les quatre rayons de lumière.Nos trois aventuriers entrent en contact avec « la conscience du monde » qui désigne Jacob pour rétablir l’équilibre de la Terre et la sauver de l’Apocalypse.Après un séjour dans le Versailles du 18ème siècle, ce dernier se retrouve projeté en plein désert sur un monde dont l’origine lui est incertaine.Six ans ont passé lorsque Hannah et Ardell reviennent pour essayer d’expliquer leur fantastique périple.

 

Ce septième tome d’Apocaplypse Mania se révèle, d’une part comme la pierre angulaire du feuilleton débuté par Laurent Frédéric Bollée (LFB) et Philippe Aymond en 2000, et d’autre part pour ceux qui ne connaîtraient pas la saga, la parfaite occasion de la découvrir !En effet, Manik Shamanik, second tome du Cycle des Epreuves, reprend tous les éléments nécessaires à la compréhension de l’intrigue générale en passe de se conclure dans le huitième et dernier volume de la série (Arena).Apocalypse mania enchantera les adeptes de science fiction classique qui trouveront des évocations dépassant la référence faite à Fredric Brown (Martiens, go home !) par LFB. Ce septième épisode, évoquant un voyage métaphysique dont les décors et le rythme peuvent également faire penser à Dune de Frank Herbert, s’ancre sans conteste dans le genre !Les nouveaux lecteurs éprouveront un véritable intérêt à reprendre les volumes qu’ils ont manqués pour découvrir ce qui s’est passé auparavant.Dans ce volet l’action fait défaut afin de résoudre des énigmes restées sans réponses jusqu’alors.Le style réaliste de Philippe Aymond (élève en son temps d’Alexandre Coutelis (Tanguy et Laverdure), avant d’illustrer Lady S scénarisé par un autre grand de la BD Jean Van Hamme) se prête une fois encore parfaitement bien à l’histoire.A noter la présence d’ invités prestigieux tel que Léo (Les mondes d’Aldébaran).

Un volume qui confirme une excellent série à mi chemin entre anticipation et SF