A la tombée de la nuit, quand les créatures des ténèbres menacent, il est le seul homme à pouvoir les affronter. Edward Carnby, est victime d’hallucinations, lui seul détient la clé pour mettre fin à une lutte entre le bien et le mal. Il va mettre sa vie en péril en rejoignant une équipe de chasseurs de sorcières à la poursuite de la démoniaque Elisabeth Dexter.

Partout il est noté qu’Alone in the Dark est un film d’horreur. Eh bien c’est vraiment bizarre parce que je ne vois déjà pas où est l’épouvante, mais alors l’horreur, n’en parlons même pas ! Vous l’avez bien compris, si ce film est un « direct to video », c’est qu’il y a forcément une raison.

La première, c’est que le scénario est complètement bâclé. L’histoire ne tient pas debout et tout, absolument tout, est ridicule. Aucun acteur ne semble motivé par son rôle et cela se voit. Il n’y a rien d’intéressant dans l’intrigue; ce n’est même pas divertissant. Je m’attendais à avoir quelques petits frissons, eh bien RIEN, car l’unique créature (oh la la, ça fait peur dis donc !) de ce film est une espèce de sorcière liquide qui bouge dans les airs, ce qui n’a franchement rien de bien flippant. Les personnages aussi bien que leurs relations sont caricaturaux C’est terriblement ennuyeux et artistiquement nul.

La seconde raison du « direct to video », c’est la réalisation et les effets spéciaux. Les images manquent de réalisme. Les jeux de lumière sont trop appuyés et les mouvements de caméra terriblement nauséeux. Quant aux effets spéciaux, ils datent des années 80 ! La sorcière est navrante, les hallucinations sont pathétiques. On savait que Uwe Boll (qui a réalisé le premier film) était le plus mauvais cinéaste de sa génération, maintenant on sait aussi que c’est le plus mauvais producteur…

Je pourrais m’acharner encore, mais je préfère finir ici en vous conseillant plus que très fortement de laisser tomber ce film navrant.