Résumé:

Recueillie après le décès accidentel de ses parents par Maki, la soeur de son père, Hikaru a du mal à s’intégrer au lycée de Kaiko.
Elle cherche à s’isoler le plus possible, aidée en cela par son baladeur dont elle garde les écouteurs en permanence sur ses oreilles.
Lors d’un voyage scolaire au bord de la mer, alors qu’elle arpente la plage proche de l’hôtel où ses camarades sont en train de dîner, elle est interpellée par le spectacle d’une curieuse étoile filante.
Celle-ci se révèle une météorite qui s’écrase sur la lycéenne!

Hikaru reprend conscience quelques temps plus tard en cours de mathématiques.
Elle ne tarde pas à apprendre qu’elle est devenu, malgré elle, l’hôtesse d’une entité extraterrestre (du nom de à la recherche du Maelström: un fléau venu de l’espace.
Un danger qui se dissimule également dans le corps d’un des sept milliards d’habitants de la planète Terre et qui ne tardera pas à tenter de les détruire!

Notre avis:

A l’origine de ce manga on trouve un roman d’Hal Clement : le clin d’œil appuyé dans le premier épisode à Needles (1950) ne trompe pas.

Tadano Nobuaki transpose avec un véritable savoir faire cette histoire de relation symbiotique entre un être humain et un extraterrestre associés pour sauver notre planète.
Une adaptation qui se détache de l’œuvre originale américaine (estampillée "hard SF") en adoptant la culture japonaise.
L’artiste puise à n’en pas douter son inspiration du coté du genre des "monstres géants" (Les "Kaiju Eiga" tel Godzilla), à la façon d’autres séries déjà présentes au catalogue Doki Doki (Otogi Matsuri de Jun Ya Inoue par exemple).

Graphiquement irréprochable (les premières planches colorisées sont révélatrices de la confiance des éditeurs nippons) Nobuaki alterne des scènes naïves de récits scolaires avec d’autres bien plus sanglantes où apparaissent les premières victimes du Maelström aux membres affûtés comme des rasoirs.

Une alternance d’illustrations claires et obscures qui termine de convaincre le lecteur de l’enjeu qui pèse sur les épaules de l’héroïne associable et que l’on devine fragilisée par son passé malheureux.

Toutefois, la fin de ce premier volet suscite des interrogations.
Tout semble avoir été dit et on s’interroge sur la façon dont l’intrigue se verra prolonger pendant encore trois volets (ce seinen en comptera quatre) sans que cela puisse paraître trop répétitif.

Reste qu’il ne faut pas bouder le plaisir que procure la découverte de cette nouvelle licence Doki-Doki et que la lecture du second tome se révélera incontournable.