Annonce de sortie :  Raconté par un militant historique des droits civiques, John Lewis, le dernier volet de la trilogie de Nate Powell et Andrew Aydin est consacré à l’émergence de l’égalité raciale sur la scène politique américaine, il y a un demi-siècle.

Septembre 1963, sud des États-Unis. Lancé à l’orée des années soixante, le Mouvement des droits civiques n’a cessé de s’intensifier. Birmingham, Alabama, est aux avantpostes. Un attentat contre une église provoque la mort de quatre petites filles. Un adolescent est tué par des scouts blancs. Un autre par un policier. Toutes les victimes sont noires. « Comment notre quête pour davantage de dignité pouvait-elle déclencher de telles horreurs ? » s’interroge le narrateur de Wake Up America, John Lewis, militant historique des droits civiques. Poignant, son récit évoque avec une rare puissance l’intensité de la haine raciale qui a déferlé à cette époque décisive de la lutte pour l’intégration, et l’acharnement d’une bonne partie de l’Amérique blanche contre l’émergence de l’égalité. Suite et fin de la belle trilogie racontée par Andrew Aydin et mise en image par Nate Powell. Les droits civiques sont devenus une réalité. Mais sans doute n’est-il pas inutile de rappeler que rien n’est jamais acquis.