Under the Dome est la nouvelle adaptation télévisuelle du maitre de l’horreur, j’ai nommé Stephen King. Ce dernier est déjà habitué à voir ses œuvres prendre vie sur petit ou grand écran, notamment avec Dead Zone, The Mist ou encore The Kingdom Hospital. Avec Steven Spielberg à la production, le show à toutes les clés en main pour réussir ce qui pourrait devenir la série de cet été outre-Atlantique.

Under the Dome, c’est l’histoire d’une petite ville du Maine, Chester Mill, qui va se retrouver bloquée sans raison par un immense dôme invisible, bloquant toute la ville tel un aquarium géant. Lors du pilote, aucune grosse frayeur n’est à prévoir, aucun jump scare, pas de monstres, rien de tout ça. On retrouve la patte de Stephen King dans ce qu’il sait faire de mieux, instaurer la peur dans le quotidien des gens. Le spectateur se sent vite devenir claustrophobe, piégé à l’intérieur de ce mystérieux dôme. C’est le fait d’utiliser des personnages simples qui nous permet de vite nous identifier à eux et faire monter l’angoisse à son paroxysme.

Le dôme constitue le point de départ de l’intrigue et son mystère ne va faire qu’accroître l’angoisse du spectateur. On ne sait pas ce que c’est, les militaires ne savent pas non plus, l’énigme reste opaque, nous permettant de nous concentrer sur les différents personnages principaux de l’histoire.

Les premiers épisodes sont assez simples dans leur construction, mais restent efficaces. On retrouve vite les personnages présents dans le livre, et le rythme ne faiblit jamais. En plus d’instaurer le dôme, on découvre très rapidement les autres fils rouges de la série, avec les histoires entre les personnages, et pour rajouter un peu de mystère, ces différents enfants faisant des crises épileptiques répétant tous la même phrase.

Under the Dome n’a pour l’instant pas révolutionné le genre, mais promet néanmoins une bonne intrigue entre mystère et réelle angoisse. Si l’adaptation télé s’avère aussi réussie que le roman, nous pourrions peut-être avoir en face de nous la série de l’été. Mais pour le savoir, il faudra attendre encore jusqu’à la fin de la saison.