Tout  commence dans une tour, où est enfermée une jeune femme désespérée, folle de douleur et qui va commettre on le devine l’irréparable et puis tout bascule. Betty Widdershins  entendit parler de la malédiction qui pesait sur sa famille le jour de son treizième anniversaire. Elle avait tenté de filer à l’anglaise en quittant la Taverne du Braconnier (propriété de la  famille)  sur l’île de Crowstone. Elle avait même  réussit à entrainer Charlie sa petite soeur dans l’aventure. C’était sans compter sur la surveillance de leur grand-mère qui apparut d’un coup sur le bateau et les embarqua avec elle  avant qu’il ne soit trop tard. C’est ainsi qu’elle découvrit horrifiée que si elle voulait vivre, elle ne pourrait jamais quitter l’île. Sa soeur aîné Fliss l’avait appris avant elle.  Betty pourtant va décider de tout faire pour découvrir le moyen de briser le sort, quitte à prendre tous les risques. Le seul avantage de cette nouvelle c’est que les filles savent désormais qu’elles sont héritières d’objets magiques : un sac  (pour voyager) un miroir  qui permet de communiquer et des poupées qui rendent invisibles. Pour comprendre il va falloir affronter la prison et certains prisonniers prêts à tout, faire parler le vieux Seamus Fingerty qui enfin  daignera parler de la jeune femme qui fut à l’origine de la malédiction : Sorsha Spellthorn. Mais chut ! Un premier tome étonnant et plein de vie qui de flash-back en retour en avant nous embarque dans une aventure ébouriffante avec un soupçon de magie, une bonne dose de suspens  et des histoires surgies du passé étonnantes. Les trois filles parviendront-elle à  échapper à la malédiction toutes les trois  ? Sauront-elles trouver les solutions au problème où  seront-elles condamnées comme les femmes qui les ont précédées à rester bloquées sur cette île.  Une ambiance étonnante entre légèreté et inquiétude, des personnages de femmes et de jeunes filles bien trempées et épatantes : on aime beaucoup. Foncez  les trois tomes de la série sont désormais au complet.