Ce dimanche matin là, Tor, son père et son oncle Einar sont au bord du lac pour une bonne partie de pêche. Enfin bonne, c’est vite dit puisqu’au bout de quelques heures, toujours rien, pas le moindre petit poisson en vue. Les hommes rentrent ce soir là d’humeur bien noire et à force de ruminer les adultes en tirent la conclusion suivant : seul un farfajoll (un gnomes et des rivières) peut être à l’origine de cette déconvenue et cette fois-ci il va le payer très cher ! Le lendemain les deux adultes se rendent dans la montagne et reviennent avec une bonne réserve de trèfle noir qui sert à faire des drogues et baumes endormants. La préparation faite, il ne reste plus qu’à passer à l’action et bientôt dans l’épuisette git le pauvre farfajoll. Les hommes le ramènent au village et l’expose à la fureur et aux quolibets des habitants, posé sur une pierre. Le gnome n’en a que pour quelques heures, il ne peut en effet pas survivre très longtemps en dehors de l’eau. C’est alors que Tor pris de remords va lui sauver la vie. La suite est une belle histoire que nous vous laissons découvrir tout seul.

On aime le ton qui nous rappelle les grandes heures parfois de Bjorn et de ses comparses, on aime l’histoire et la magie qui en découle et ouvre encore plus loin les frontières de l’imaginaire. On aime les illustrations de l’auteur et la gallerie de gnomes de la fin du roman : un vrai bonheur.

Ce petit roman, forcément c’est un Mouche et une petite pépite à lire et offrir à nos jeunes amis pour voir pétiller au fond de leurs yeux une lueur dansante et pétillante de bonheur. Ah oui, on aime  Thomas Lavachery mais là il faut bien l’avouer l’homme doit avoir quelques pouvoirs magiques lui aussi !