Il s’appelle Nigaudus Maximus, il a 12 ans sa mère pense que tout se lit dans les entrailles des cochons ou poulets sacrés et son père est un sénateur romain pas vraiment commode qui commence à désespérer de ce qu’il va faire de ce second fils un peu nigaud, emprunté et maladroit comme pas deux alors que son frère aîné est déjà général de l’armée romaine. Nigaudus lui n’a qu’un rêve : devenir un héros. Mais quand on a des amis comme les siens (inutile alors d’avoir des ennemis) et qu’on n’est pas forcément très doué, comment faire ? Il décide son père à lui faire donner des cours autre que ceux donnés par l’horrible Lucius  et va donc être formé au combat par Ventrus. De pages en pages, on s’amuse beaucoup et on se surprend à se demander comment un tel maladroit, capteur de foudre puisse encore être vivant. Même aller chez le coiffeur vous le verrez va se révéler une mission à haut risque et pourtant (signe des dieux ? ) il va se révéler très précieux dans la découverte et l’échec d’un complot visant à assassiner le grand Jules César.

L’auteur s’amuse beaucoup à nous décrire, au travers des aventures rocambolesques de Nigaudus, la société romaine avec ses petits travers et sa brutalité notamment. On passe un bon moment et vous risquez fort si vous jetez un petit coup d’œil aux lectures de vos enfants d’avoir un petit sourire en coin quand il vous demandera mais pourquoi donc la mère de Nigaudus est si inquiète, elle dont le prêtre vient de lui annoncer une grand tragédie aux prochains Ides de Mars ! Allez donc savoir !

Drôle, insolent et illustré avec beaucoup d’humour ce qui ne gâte rien à l’histoire. A découvrir pour les juniors qui passeront un bon moment entre histoire et rire.