Et de quatre pour Metal Adventures, qui s’attaque cette fois aux joies de la science ! Le dernier millénaire, ravagé par la guerre et les dissensions, a en effet perdu une partie incommensurable de son savoir. La technologie n’est plus maintenue que par la bricole, la plupart des secrets de fabrication étant perdu à jamais. Seule la Ligue des Planètes Libres a relancé de véritable travaux de recherche et a aujourd’hui une capacité rare et inestimable : celle d’inventer.

Son avancé majeure, principal technologie abordé dans ce supplément, est la technologie cognitive. En pratique, il s’agit d’ordinateur dont les programmes sont interchangeables et cumulables grâce à des fentes pour accueillir des modules. Quand on disait que le dernier millénaire avait bien régressé… Hélas, si cette orientation est cohérente avec l’univers, elle n’est guère passionnante pour le lecteur.

Les autres options autour de la science sont heureusement un peu plus intéressantes, avec de quoi gérer les sorties dans l’espace et surtout la navigation vers des systèmes inconnus. L’additivité avec le corpus de base et les autres suppléments joue à plein, avec de nouvelles règles, mais aussi des précisions sur des règles déjà existantes. Difficile dans ces conditions de s’y retrouver et de ne pas oublier un détail en cours de route…

Quoiqu’il en soit, partie de ces options sont directement mises en pratique dans l’épisode du jour de la campagne El Barco del Sol. Toujours aussi épique, elle devient aussi un peu plus variée, quitte à sortir du strict crédo pirate. Elle aboutira ainsi peut être à une alliance entre les PJ et la Ligue des Planète Libre.

Cette dernière, qui fait l’objet d’une vaste description dans le second chapitre de l’ouvrage, est beaucoup moins orienté secrets à tiroir que les autres nations stellaires précédemment abordées. D’un côté, c’est tant mieux : le risque que ce surplus de secrets devienne indigeste est écarté. De l’autre, cela donne à la Ligue un caractère sans faille et donc sans relief qui n’est pas sans rappeler le côté un peu trop caricatural de l’OCG.

La Science et l’Infini n’en reste pas moins un bon supplément en proposant toujours une impressionnante densité d’idées derrière une présentation classieuse – excepté une petite baisse dans le grammage du papier vite oubliée. Ce n’est juste pas le meilleur supplément de la gamme ; il faut dire qu’après le superbe le Roi et le Peuple, la pari était relevé…