Cécile Roumiguière  nous invite à faire la connaissance de Nasla et de jouer avec la peur du noir, de l’apprivoiser. 

Nasla fixe ce soir le haut de son armoire et a l’impression devoir un rond jaune qui brille et la fixe. La petite fille tente alors, en repensant à toutes ces choses que papa rangé là-haut, de se rassurer en imaginant ses vieilles peluches si familières. mais, et si c’était autre chose de plus inquiétant, de plus menaçant ? Appeler ? Parler ? Non on ne parle pas la nuit… 

Au fil des pages l’imagination galope et l’actrice amène ses jeunes lecteurs comme son héroïne à dompter leurs craintes à les apprivoiser. La fin totalement sublime donne tout son sens à l’histoire comme le jour chasse les pires cauchemars. 

Simone Rea  sait donner vie à cet univers de la nuit où tout danse, s’anime et semble possible. Les créatures fantastiques donnent vie à l’imaginaire de la petite Nasla avec bonheur.
Cet album ode à. L’imaginaire est de ceux qui font grandir nos enfants avec bonheur. Bravo ! 

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