Et si Zeus avait menti ? Atlas a fini par s’habituer, lui vaincu, le seul géant qui n’a pas terminé au fond du Tartare.

Mais c’est long l’éternité, seul, et c’est lourd ce truc. Il y a bien quelques visites comme celle d’Héraclès pour un service qui aurait pu lui rendre plus tôt sa liberté, mais Atlas a paniqué ; puis celle de cet orgueilleux de Dédale qui a failli terminer sa carrière écrabouillé et puis enfin cette malheureuse histoire de démangeaison mal placée qui va provoquer un dénouement inattendu.

 Denis Baronnet  nous entraine dans une histoire ou se mêle mythologie (il prend quelques libertés avec la version d’origine) et imagination avec un humour grinçant et décapant bienvenu qui nous entraine à la suite du géant Atlas dans une joyeuse aventure aussi légère que l’air du ciel qu’il était censé porter. Drôle et dynamique. Très réussi. On aime