Comme avec les ours et les petits cochons,  Davide Cali  réitère et nous embarque à la suite de la Belle au bois dormant ! C’est  Amélie Falière  qui est aux illustrations pour donner vie à des Belles hautes en couleurs et pétillantes.

Des, parce qu’il y a trois histoire ici. La question est comment éviter la malédiction et la détourner quand il ne reste qu’une fée après le passage de la sorcière vexée et furieuse de ne pas avoir été invitée. Alors parfois cela donne des choses étranges comme cette princesse qui dort tout le temps, partout, mais pas pour toujours. Rien n’y fait ! Seule une guitare électrique réveillera définitivement la belle au point de faire regretter son sommeil à ses parents.

Dans la deuxième version, elle a une haleine de chacal  et va faire fuir presque tous les prétendants.

La dernière est à notre avis la plus réussi, et si la Belle était née dans une famille de sorcière, petite sorcière au milieu des monstres et si la treizième non invitée était une sorcière ratée, une fée (quelle horreur ! ). Quelle malédiction ! Mais ne vous a-t-on pas dit qu’un baiser pouvait briser n’importe quelle malédiction ?

On aime aussi les explications de la fin sur l’origine du conte et son évolution ! Et la version définitive ou originale comme on dit !

C’est drôle, irrévérencieux et pétillant ! Toujours réussi !