Dans la très, très grande famille des Tower Defense veuillez accueillir Human Defense.

Si vous ne connaissez pas le principe, il s’agit de détruire des vagues d’ennemis avant qu’ils n’atteignent la fin du tableau. Pour ce faire le joueur installe des tours qui vont tirer sur tout ce qui passe à portée. Au fur et à mesure de la progression, les ennemis sont de plus en plus variés et résistants, les tours également. La difficulté consiste à trouver quelles tours installer à quel endroit, et avec quelles améliorations, les ressources n’étant pas infinies.

Heliceum joue l’originalité sur plusieurs points. Premièrement l’environnement. Point de ballons à détruire avec des singes, de hordes de gobelins à massacrer avec des archers elfes, ou de soldats ennemis à pulvériser avec des missiles. Vous devez protéger les organes du corps humain contre l’agression de virus.
Autre originalité, le mode d’acquisition des ressources. Eliminer les virus ne donne aucune somme d’argent ou point d’expérience pour acquérir de nouvelles tours ou améliorer celles en place. Au milieu des vagues d’attaquants, se trouvent régulièrement une vague de protéines. Ces dernières sont absorbées par les tours pour finaliser leur construction.

D’autres subtilités viennent agrémenter la jouabilité. Quand un virus atteint la fin du tableau, l’organe perd de l’énergie, et le virus repart pour un tour. Au bout d’un certain nombre de boucles, le virus devient encore plus virulent. Pour regagner de l’énergie, le joueur peut choisir de diriger des protéines vers l’organe, au détriment de nouvelles constructions… Petit détail en passant, si une protéine sort du tableau sans avoir été utilisée, elle ne revient pas contrairement aux virus.

Au rayon amélioration des défenses, un élément important à prendre en compte : une tour n’est plus utilisable entre le début et la fin de son évolution. Il devient alors vital de bien appréhender la quantité de protéines nécessaires sous peine de se retrouver nu face à l’ennemi.

Enfin le flux sanguin peut-être modifié à certains endroits du parcours, histoire de choisir où passent protéines et virus.

Les objets bonus sont bien évidemment présents. La plupart sont à acheter avec les pièces gagnées lors de vos succès précédents, quelques uns peuvent être acquis dans la boutique avec un micro-paiement en argent réel. A noter que le jeu peut être terminé sans débourser un seul centime.

Quelques informations sont données sur les organes, les virus, les protéines, pour permettre une découverte rapide du corps humain. Pas de quoi concurrencer une encyclopédie médicale, mais toujours sympa pour réviser ou améliorer les connaissances basiques sur le coeur, les muscles, etc.

Le principal défaut est celui du genre, à savoir la durée de vie. Une fois terminés tous les tableaux (cinq heures annoncées par l’éditeur), et testé un peu le mode survie, il n’y a que peu d’intérêt à rejouer les niveaux. Le prix (1,59 euros) n’étant pas prohibitif, ce défaut est somme toute très relatif.

Les graphismes ne poussent pas l’iPhone dans ses derniers retranchements (loin de là), mais c’est mignon et rigolo.