Les modifications corporelles, ça vous tente ? Une fois décidé pour une langue fourchue ou l’implant de petites cornes de diable, peut-être tomberez-vous — on vous le souhaite — sur une lame aussi habile que celle de Mary Mason, plasticienne underground et héroïne née de l’imagination délurée des sœurs Jen et Sylvia Soska. Les jumelles canadiennes dissèquent sur le billard de Khimaira leur second long métrage, American Mary, qui a créé la sensation dans plus d’un festival et dont on attend toujours une date d’exploitation en France…

Qu’est-ce qui, au départ, vous a attirées vers le sujet des modifications corporelles ?

Sylvia : Je suis tombée un jour sur un reportage qui traitait du cas de deux frères qui avaient soi-disant échangé leurs membres. L’un deux s’était fait amputer un bras, qui avait été ensuite implanté sur la poitrine de son jumeau, et ce dernier avait cédé un de ses doigts pour qu’il soit greffé à l’extrémité de l’annulaire de son frère, créant ainsi une sorte de doigt allongé. Le tout sans risque de rejet car il s’agissait de vrais jumeaux. En fait, tout cela est impossible et le reportage n’était qu’un poisson d’avril ! Mais par ignorance du sujet, je ne me suis pas rendu compte sur le moment que c’était une blague, et ça m’a fait peur, d’autant que le commentaire faisait des considérations bizarres sur la gémellité, en avançant que ce type de relation était typique des vrais jumeaux. Je me suis alors documentée sur la chirurgie et, partant, sur les véritables modifications corporelles, et j’ai bien vu qu’il n’y avait rien d’effrayant dans tout ça.

Jen : Nous étions curieuses, aussi, de comprendre pourquoi les modifications corporelles suscitent l’effroi chez certains : de mon point de vue, il n’y a pas de différence entre ces opérations et la chirurgie esthétique, qui, elle, est très largement acceptée dans la société. Pourquoi, alors, les personnes qui ont recours à des « body mods » sont-elles souvent vues comme des monstres ou comme des gens qui, forcément, auraient des problèmes psychologiques ? En fait, ceux qui se font tailler la langue en fourche ou subissent des poses d’implants faciaux, des scarifications… poursuivent une quête très personnelle de la beauté, tandis que les adeptes de la chirurgie plastique « classique » se plient à des critères esthétiques admis par le plus grand nombre. Bien sûr, chacun est libre de ses choix, mais j’ai du mal à admettre que l’on veuille se changer en une personne que l’on n’est pas seulement parce qu’on n’est pas dans le moule. Je crains hélas que ce soit la motivation de beaucoup de gens qui choisissent de passer par le bistouri.

Vous n’avez donc jamais eu recours vous-même à des modifications corporelles ?

Sylvia : Non, mais en tant que vraies jumelles, nous avons aussi l’habitude d’être regardées comme des bêtes curieuses !

Pour les besoins d’American Mary, avez-vous rencontré des personnes qui exécutent des modifications chirurgicales ?

Sylvia : Nous avons loué les services de Russ Foxx, un « flesh artist » qui a été notre consultant tout au long de la préparation du tournage. Nous ne voulions pas verser dans des choses irréalistes pouvant desservir l’image des adeptes de modifs corporelles, qui sont déjà largement stigmatisés et n’ont pas besoin de ça. C’est lui qui a montré à Katie (l’actrice Katharine Isabelle — NdR) comment réaliser des points de suture, qui lui a expliqué le déroulement des différentes procédures sur la table d’opération. Cela dit, je reconnais que deux éléments dans le film relèvent du fantastique et ne sont pas totalement exacts d’un point de vue médical.

Y a-t-il des découvertes liées aux « body mods » que vous n’avez pas souhaité intégrer au script parce que trop extravagantes ?

Sylvia : Pas vraiment, mais étant donné notre budget modeste, nous avons dû boucler le tournage en quinze jours. C’est donc à ce niveau qu’il a fallu faire des choix : nous avons inclus à l’image tout ce qui était important pour la cohérence narrative du film, et on a laissé de côté certaines des séquences les plus tape-à-l’œil.

Êtes-vous tombées sur des modifs horribles en préparant le film ?

Jen : Non, je trouve que toutes les modifications corporelles sont belles. Certaines choses m’ont choquée quand nous avons commencé à explorer cet univers, mais c’était une réaction imputable à ma méconnaissance du sujet. J’ai le sentiment que la peur naît de l’ignorance et, partant, de l’incompréhension entre les individus. J’ai eu la chance de rencontrer des gens formidables appartenant à la communauté des « body modifiers », des personnes très engageantes, honnêtes, qui tiennent un discours profond sur leur choix de vie. Nous avons toujours eu l’intention de les montrer tels qu’ils sont et de ne surtout pas en faire des bêtes de foire. La laideur véritable dans le film résulte de la peinture de la réalité quotidienne : dans notre monde, il y a beaucoup de monstres cachés sous des apparences normales, et c’est plutôt cela qui me soulève le cœur.

Parlons un peu de votre comédienne-vedette, Katharine Isabelle. Aviez-vous l’intention de lui proposer le rôle en écrivant le scénario ?

Sylvia : Oui, nous avons écrit chaque page du script en gardant son nom à l’esprit. Je suis une admiratrice de Katherine depuis que je l’ai découverte dans Ginger Snaps. C’est un film qui a eu un impact énorme sur la culture pop et sur les jeunes filles, parce qu’il dépeint, sous l’angle du fantastique, une étape de la vie par laquelle nous passons toutes. Des ados comme les sœurs Fitzgerald, j’en ai connu plein, et Katharine et Emily (Emily Perkins — NdR) ont livré des interprétations qui tapaient dans le mille. Après Ginger Snaps, je n’ai pas vu Katie dans les rôles où j’aurais aimé la voir, et j’ai trouvé que son talent d’actrice était sous-exploité.

Comment s’est-elle comportée sur le plateau ? Certaines scènes violentes ou à caractère sexuel n’ont pas dû être simples à aborder…

Sylvia : Elle a travaillé dur, elle s’est beaucoup investie dans le rôle, et il n’y a franchement rien qui l’ait mise mal à l’aise : Katie est une vraie pro, elle fréquente les plateaux de tournage depuis l’âge de cinq ans, et il était de notre responsabilité de cinéastes de tourner les parties délicates du film de la façon la plus juste qui soit. Au cinéma, les scènes de viol sont souvent mises en scène de façon à plaire au public masculin ; nous tenions au contraire à montrer l’horreur de la situation vécue à travers les yeux de la victime, et je ne suis pas mécontente de notre travail.

Jen : Nous sommes assez fines psychologues, je trouve. Un bon scénariste et un bon metteur en scène doivent savoir observer les gens. Tu as besoin de comprendre leur façon de se comporter et ce qui les motive. Tu dois aussi mesurer à quel point une expression du visage ou une action toute simple peuvent, à l’écran, véhiculer plus de sens que des mots. Katie a très bien compris ça, et elle avait déjà cette intelligence de jeu à l’époque de Ginger Snaps, alors qu’elle n’avait que 18 ans. Voilà pourquoi elle a toujours été notre seul choix pour incarner Mary. Sinon, nous n’avons écrit aucun autre rôle pour un comédien en particulier, c’est même en général une chose à éviter : on ne peut pas savoir à l’avance si la mayonnaise va prendre, et, à l’écriture, il vaut mieux travailler avec les personnages plutôt qu’avec des acteurs en tête. Mais bon, je sais que je me répète, mais dans le cas de Katie, c’était différent : elle a une grande aisance naturelle, elle est très douée… C’était facile de travailler avec quelqu’un d’aussi passionné, d’aussi fort et intelligent, sur le plateau comme en dehors. On a bossé ensemble toutes les trois pour donner corps au personnage de Mary Mason, et ce fut une expérience formidable.

Mary est d’ailleurs un personnage très curieux, résolu à faire des choses singulières pour parvenir à ses fins…

Sylvia : Tout le film découle de la phrase d’accroche qu’on a placée sur l’affiche, « Appearances Are Everything » (« les apparences font tout »). Qu’est-ce qu’une femme comme Mary peut avoir en commun avec un gros malfrat tatoué ou un « body modifier » ? Eh bien, tous sont jugés sur leurs apparences, sans que personne ne fasse l’effort, ou même ne pense, à essayer de les connaître vraiment. Au début du film, Mary n’a pas un sou mais elle tient à afficher un certain style vestimentaire, plutôt bon chic, bon genre. Actuellement, tout le monde a les yeux rivés sur le porte-monnaie, le montant des factures à payer s’envole, et les gens sont parfois prêts à tout pour sortir de cette situation. Mary est fauchée, or elle rêve de devenir chirurgien, et pour ça elle a besoin d’argent. Alors elle met un pied dans le monde du strip-tease, où l’on rencontre beaucoup de jeunes femmes qui sont dans le même cas, qui ont besoin de gagner de l’argent rapidement. C’est une orientation un peu bizarre, c’est vrai, mais à ce moment du film, on a déjà compris que Mary est prête à faire des choses très curieuses pour progresser, comme de s’exercer sur des dindes à rôtir pour maîtriser la technique de la suture !

Outre la parenthèse du strip-tease, vous avez fait de Mary un personnage très sexué…

Sylvia : Les femmes sont souvent rangées dans deux catégories : celles qui sont baisables et celles qui ne le sont pas, et malgré tout ce qu’elle accomplit, Mary n’est perçue que comme un bon coup à se faire. C’est ainsi que la voit son prof à la fac de médecine. Quand elle se rend compte de l’image qu’on a d’elle, elle prend la décision de se servir de sa sexualité comme d’un paravent, elle va se cacher derrière, et à partir de là, elle adopte un caractère beaucoup plus détaché et stoïque. D’autres aspects du film traitent de la sexualisation des femmes, l’histoire de Ruby, notamment, qui veut effacer ses attributs féminins pour ne plus être réduite à un objet de désir. Le personnage de Beatress veut garder un contrôle total sur sa vie sexuelle, ce qui l’a conduite à changer aussi d’apparence. Enfin, quand Mary s’attaque au Docteur Grant avec ses instruments de chirurgien, elle le fait vêtue de façon très sexy, comme s’il était puni par l’image de ses propres fantasmes.

Jen : Sylvia a tout dit, je suis d’accord à 100%, je n’ai rien à ajouter !

Au sujet des personnages secondaires, j’ai été un peu déçu de ne pas voir davantage certains d’entre eux, tout particulièrement les deux Berlinoises que vous interprétez vous-mêmes.

Sylvia : Dans la conversation qu’elles ont avec Mary avant l’opération, les jumelles allemandes évoquent l’importance qu’elles accordent au fait d’être à la fois reliées entre elles et ouvertes aux autres. Mary est étrangère à ce type de relation : pour se défendre, elle vit en retrait du monde et elle entend bien ne rien changer. Toute l’histoire étant racontée de son point de vue, on passe donc peu de temps avec les autres personnages, à l’exception de deux ou trois scènes qui étaient nécessaires pour étoffer certains d’entre eux. Cela dit, nous avons tourné quelques scènes, situées à la fin de l’histoire, où Mary navigue sur son site web et où l’on peut voir l’aspect des jumelles après l’opération. Nous avons dû couper ces séquences pour la version du film visible actuellement, et il me tarde de pouvoir sortir un montage « director’s cut » où on pourra côtoyer certains personnages un peu plus longtemps.

Jen : Les sœurs berlinoises sont l’exact opposé de Mary, et sa rencontre avec elles est une étape cruciale de son parcours. Dès qu’elles font leur apparition, on comprend que les jumelles sont des personnes bien dans leur peau, sans aucun problème d’identité. Elles font ce qu’elles veulent sans se soucier du regard des autres, elles ne rendent de compte à personne. Ce sont des femmes heureuses et très proches l’une de l’autre. Mary ne connaît rien à ce genre de rapport, elle n’entretient même aucune relation avec quiconque. Elle ne prend même pas le temps de rendre visite à Nana, qu’on n’entend qu’au téléphone et qui est toute sa famille. Et on ne peut même pas dire que Mary a de bons rapports avec elle-même puisqu’elle fait une croix sur ses principes et son identité pour aspirer à un idéal qui n’est qu’illusoire. Lorsqu’elle est amenée à faire sa première intervention chirurgicale, dans le sous-sol de la boîte de nuit, Mary n’a guère le choix : elle voulait seulement décrocher un job, et par malchance, elle se retrouve dans une drôle de situation. Alors elle s’exécute, elle fait ce qu’on lui demande. Après, ce n’est plus la même histoire : lorsqu’intervient Ruby, Mary pourrait très bien refuser de prendre le scalpel, mais elle le fait quand même, pour l’argent. Dans le cas des jumelles allemandes, c’est elle qui les contacte et qui choisit sciemment de les opérer, pour le fric, toujours, et aussi pour gagner en notoriété. Cette rencontre marque pour elle le point de non-retour.

Cette course aux dollars immorale menée par Mary illustre-t-elle un regard critique que vous portez en tant que Canadiennes sur les mentalités américaines ?

Sylvia : Pas vraiment. Tu sais, une large partie de notre culture est directement influencée par les États-Unis, et il n’y a pas de vraie identité nationale canadienne. Si tu t’aventures à jeter un œil sur notre patrimoine cinématographique, tu t’apercevras que nous n’en avons pas ! Nous cherchons plus à inciter les équipes américaines à venir tourner chez nous qu’à développer notre production nationale et à soutenir nos propres talents. Par conséquent, on ne peut pas séparer la culture US de la nôtre. Ce qui motive le personnage de Mary, c’est la poursuite du fameux rêve américain, cette ambition qui promet une réussite florissante même lorsque l’on part de presque rien. Mary se fiche de ce qu’elle va devoir sacrifier pour atteindre son but, en l’occurrence un mode de vie synonyme de réussite sociale. Cela dit, à titre personnel, j’aime beaucoup l’idée qu’aux États-Unis, le champ des possibles soit presque infini car on ne bénéficie pas des mêmes opportunités au Canada. Maintenant, j’ai vu aussi aux USA des gens faire tous les sacrifices pour atteindre des objectifs irréalisables.

Jen : Le rêve américain n’existe vraiment qu’aux États-Unis, il n’a pas d’équivalent ailleurs. Et pour réussir dans le milieu du cinéma, nous n’avons, Sylvia et moi, pas d’autre choix que de passer la frontière. Depuis des décennies, des tas de gens ont suivi le même chemin pour réaliser leur propre rêve américain. Et parfois, pour réaliser ses rêves, il faut faire des sacrifices, comme de quitter son propre pays. Les USA sont une terre d’opportunités où quiconque s’en donne les moyens peut atteindre des sommets, et, pour cette raison, j’aime ce pays.

Le titre du film sous-entendait à mes yeux une approche plus critique…

Jen : Le titre va de pair avec la phrase d’accroche, “Appearances Are Everything”. Pour réussir en Amérique, c’est une devise qu’il faut respecter : tu dois toujours sauver les apparences et donner une image de succès, même quand les affaires vont mal. Quant à l’idéal américain de beauté, c’est une autre question que le film aborde, dans la mesure où, comme nous le disions tout à l’heure, la chirurgie esthétique est complètement banalisée alors que les modifications corporelles sont mal vues. Et les critères américains de beauté s’imposent dans toutes les cultures, comme d’autres idéaux américains.

Dans Bowling For Columbine, Michael Moore a dépeint le Canada comme une nation particulièrement amicale et bienveillante. Est-ce un portrait fidèle à la réalité ?

Sylvia : Culturellement, les Américains ont trouvé leur identité, ils savent qui ils sont et parlent d’une même voix. Ce n’est pas le cas des Canadiens, qui se battent encore pour trouver cette unité. Mais en effet, en voyageant, je me suis rendu compte à quel point nos compatriotes sont des gens agréables et polis, parfois jusqu’à l’excès. Dans une file d’attente, au lieu de jouer des coudes pour resquiller, nous essayons toujours de voir si quelqu’un aurait besoin de passer devant nous.

Jen : Au Canada, la plupart des gens vivent proches des États-Unis : regarde une carte et tu verras que la plupart de nos grandes villes se sont construites à proximité de la frontière. Nous avons donc toujours un œil sur ce qui se passe aux USA, et de nombreux Canadiens sont plus au fait des questions politiques américaines que des leurs. Mais je suis d’accord avec Sylvia quand elle définit la différence entre Américains et Canadiens. Les Américains sont fiers d’eux-mêmes et de leur nation, et je trouve qu’au Canada, on pourrait se montrer nous aussi un peu plus fiers de ce que nous sommes.

Revenons au cinéma : j’imagine que la culture que vous avez du Septième Art comprend des centaines de films fantastiques ou d’horreur. Comment définiriez-vous un bon film d’horreur ?

Sylvia : De mon point de vue, un bon film d’horreur doit avoir quelque chose à dire, il doit défendre une certaine philosophie. Récemment, un titre comme A Serbian Film m’a fait une forte impression. Martyrs, également, m’a beaucoup marquée : j’adore ce film, il est brillant et résolument à part dans sa façon d’associer une violence extrême et un casting essentiellement féminin. D’ailleurs, j’en profite pour dire que j’aime énormément les films d’horreur français car, chez vous, les réalisateurs qui travaillent dans le genre nourrissent des ambitions artistiques et ont à cœur de signer des œuvres belles et profondes, qui marquent durablement les spectateurs.

Jen : En termes d’horreur, nous regardons tout ce qui nous tombe sous la main. Nous sommes avant tout des fans d’épouvante. Nous avons la chance énorme de pouvoir travailler en tant que cinéastes, ce qui nous permet de voir de nombreux films bien avant leur sortie et aussi de découvrir beaucoup plus de productions indépendantes que les gens n’ont l’habitude d’en voir. Pour moi, les meilleurs films sont ceux qui ont un discours à défendre, qui ont une raison d’être et délivrent un message sur le monde, la vie, les gens, etc. Je déteste les films inutiles, dénués de sens. Ce n’est pas de l’art. L’art doit servir un propos. Parmi mes films préférés, je pourrais citer Morse, J’ai rencontré le diable, Audition, L’Antre de la folie, L’Exorciste, Faux Semblants, The Thing, Rec, La piel que habito… Il y en a tellement !

Quel est celui qui t’a fait le plus flipper ?

Jen : Difficile à dire ! Dans la vie, rien ne me fait peur, mais quand un film réussit à me flanquer la frousse, il devient aussitôt un de mes préférés ! Après je le revois et le revois encore, si bien que l’effet s’émousse… Comme Sylvia, j’ai adoré Martyrs, dont nous ne savions rien avant de le voir — nous avons été soufflées ! J’aime aussi beaucoup À l’intérieur. Nous avons découvert ces deux films en les regardant l’un après l’autre, ça a été une super journée !

Merci, Jen et Sylvia !

S. & J. : Merci à toi pour cette conversation !

Comme je le disais en haut de page, la sortie française officielle d’American Mary n’est pas à l’ordre du jour, et seuls les Niçois s’étant rendus à la Samain du Cinéma fantastique, en octobre dernier, ont eu le bonheur de découvrir le film sur grand écran. Mais si vous êtes à l’aise avec la langue anglaise, vous pouvez vous jeter sans plus tarder sur les éditions allemande ou britannique du dvd… Lire ici ma chronique mise en ligne en janvier à l’occasion de la distribution du film outre-Manche.

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