Résumé :

Alors qu’il réalise son jogging quotidien, Kô Fujimura est témoin d’un vol à la tire : une vieille dame se fait arracher son sac par des motards. En tentant de les poursuivre, le jeune homme est renversé par une voiture et gravement blessé.

Hospitalisé, ses pronostics de survie sont des plus pessimistes. Toutefois, ses résultats d’analyse interpellent un médecin véreux qui avertit une plantureuse tueuse en série dont la signature consiste à arracher les yeux de ces victimes.

Sauver de justesse par un trio féminin d’une unité spéciale de la police, Kô va se rendre compte qu’il possède désormais le pouvoir de reconnaître ceux qui portent en eux le gène du meurtre et va intégrer l’équipe qui pourchasse ces monstres.

 

Notre avis :

Au moment où la précédente série de Yoshinobu Yamada tire sa révérence (Cage of Eden), les éditions Soleil Manga se lance dans la parution d’une autre série présente à sa bibliographie : Deathtopia.

Ce premier tome d’exposition annonce clairement la couleur, et propose un récit plus sombre que la production antérieure connue de Yamada.

Des scènes d’énucléations et de meurtres sanglants viennent donner le frisson aux lecteurs.

L’action n’est donc pas en reste, non plus que les personnages féminins aux courbes et aux tenues plus affriolantes les unes que les autres.

Les trois acolytes qui vont prendre Kô sous leurs ailes trouveront toutes les excuses pour se dénuder face au jeune garçon, déjà fortement perturbé par la soudaine violence à laquelle il doit faire face.

Les graphismes sans exceller sont honnêtes. Mais l’intrigue, sans en arriver à parler de la crédibilité, manque sur ces premiers épisodes cruellement de développements pour se démarquer d’une trame des plus classiques.

Le fan service est  omniprésent et on n’y trouve pas vraiment son compte  si on n’en est pas amateur.

Le ton de cette histoire policière, matinée de paranormal, peut paraître très très léger.

On sait déjà qu’au Japon la série s’est arrêtée au bout de huit recueils (le troisième tome est sorti chez nous fin août). Il n’en reste pas moins que l’on peut trouver  agréable  la découverte de ce nouveau seinen signé du mangaka, assistant en son temps de Takashi Imashiro (Colère nucléaire).

A suivre pour se faire un avis plus tranché.