Résumé :

Rex Calabrese alias le lion n’est pas mort ! Détenu à Blackgate, il sort de l’anonymat  pour sauver le commissaire Gordon aux prises avec les hommes  du Pingouin qui retiennent des otages à l’intérieur de la prison.

Le parrain du crime aimerait que sa fille prenne la tête de son empire pour mettre fin à la guerre  des gangs qui secoue Gotham.

Celle-ci s’y refuse jusqu’à un événement tragique (cf l’album Batman eternal Tome 3) qui va l’amener à revoir sa position.

Selina Kyle troque donc son costume de Catwoman pour  un tailleur strict et prend la tête de la famille Calabrese.

Difficile pour la voleuse qui a l’habitude de travailler seule de gérer une équipe, d’autant  qu’elle doit faire ses preuves vis-à-vis de son propre clan.

Notre avis :

Urban comics lance un nouveau titre avec ce premier tome de Catwoman Eternal qui contient les épisodes 35 à 40  de la série régulière  outre atlantique qui n’a pas connue de renumérotation et l’annual #2.

L’équipe artistique de la série a changé  et ce sont désormais  Genevieve Valentine  (une auteure de SF inédite en France) et Garry Brown qui donnent le ton.

Les illustrations intérieures et les couvertures sont quant à elles signées par le célèbre Jae Lee (La tour sombre  d’après Stephen King).

Les graphismes collent au style plus « policier » de l’intrigue, avec un trait bien plus épais et  un encrage bien plus important.

La colorisation (Lee Loughridge) conforte ce parti pris qui ne privilégie pas les couleurs chaudes, accentuant  le côté criminel et urbain.

Des  citations de femmes de pouvoirs  telles que la Reine Elisabeth 1er ou bien Lucrèce Borgia émaillent  le récit.  Sun Tzu et l’art de la guerre sont aussi des références pour les Hasigawa, famille yakuza qui a le contrôle du port de Gotham.

La reine du crime en devenir joue une énorme partie d’échec et son caractère ambigu reste une valeur sûre pour la  nouvelle scénariste!

Les personnages  costumés ne sont pas pour autant absents : outre Batman, Selina Kyle ne va pas tarder à voir apparaitre sur son chemin des ennemis haut et en couleur tel Roman Sionis alias Black mask (une figure du crime organisé connu de l’univers DC) et même une nouvelle Catwoman !

Le but est atteint. La série a une ambiance bien à elle, plus mature, qui se distingue du reste de la production.

D’un style un  peu différent, l’annual est dessiné  par  Patrick Oliffe et John Mc Crea.